LE MONDE: Au lendemain du début de l'intervention des forces françaises sur le territoire malien, François Hollande a justifié sa décision, affirmant qu'elle "n'a pas d'autre but que la lutte contre le terrorisme" et qu'il a "toute confiance" dans la réussite de l'opération, baptisée "Serval". "La France ne défend aucun intérêt particulier", a--t-il déclaré. Le chef de l'Etat a souligné que les moyens militaires déployés doivent être limités au soutien de l'intervention africaine au Mali, qui doit prendre forme en début de semaine. Il s'est félicité que "l'action de la France soit saluée par l'ensemble de la communauté internationale et les pays africains".
M. Hollande a souligné qu'un "coup d'arrêt" avait été porté aux islamistes avec "de lourdes pertes infligées à nos adversaires". Selon l'armée malienne, plusieurs centaines de combattants islamistes ont été tués lors de raids menés samedi. Enfin, et alors que les islamistes ont promis "des conséquences, non seulement pour les otages français, mais aussi pour tous les ressortissants français où qu'ils se trouvent dans le monde musulman", M. Hollande a annoncé un renforcement du plan Vigipirate en France, actuellement au niveau "rouge", "dans les meilleurs délais". Le chef de l'Etat, ainsi que plusieurs ministres, participeront à un nouveau conseil de défense, dimanche, le troisième en trois jours. » | Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | samedi 12 janvier 2013