NZZ ONLINE: Im Streit über EU-Finanzhilfen für das hochverschuldete Griechenland hat Vize-Ministerpräsident Theodoros Pangalos die deutsche Regierung scharf angegriffen und dabei auf Verbrechen während der NS-Zeit verwiesen.
Griechenland und Deutschland liegen sich in den Haaren: Der griechische Vize-Ministerpräsident Theodoros Pangalos sagte der BBC laut einem Bericht des britischen Senders, Deutschland stehe Kritik an Griechenland nicht zu, weil die Nationalsozialisten die Wirtschaft Griechenlands ruiniert und überdies tausende Menschen ermordet hätten.
Pangalos sagte laut BBC weiter: «Sie haben das Gold aus der Bank von Griechenland und auch griechisches Geld weggeschafft, und es nie zurückgegeben.» Dieses Thema müsse in baldiger Zukunft behandelt werden. >>> ddp | Mittwoch, 24. Februar 2010
TAGES ANZEIGER: Mit einem Generalstreik haben die Griechen gegen die drastischen Sparpläne der Regierung protestiert. Gleichzeitig überrascht der griechische Vize-Premier mit seltsamen Forderungen an Deutschland.
Im Streit über EU-Finanzhilfen für das hochverschuldete Griechenland hat Vize-Ministerpräsident Theodoros Pangalos am Mittwoch die deutsche Regierung scharf angegriffen. Griechenland sei nie für die Folgen der nationalsozialistischen Besatzung im Zweiten Weltkrieg entschädigt worden, erklärte Pangalos am Tag des Generalstreiks gemäss Meldungen von Nachrichtenagenturen. >>> vin | Mittwoch, 24. Februar 2010
LE FIGARO: Les syndicats se dressent contre le plan d'austérité imposé par l'UE.
Armés de banderoles, de haut-parleurs et de lunettes de soleil, les Grecs ont déclaré la guerre au plan d'austérité annoncé par le gouvernement socialiste. «Ce sont les riches qui doivent payer, et les spéculateurs», scandaient plus de 30 000 personnes dans les trois cortèges qui ont défilé mercredi à Athènes sous un soleil printanier.
L'appel à la grève générale avait été lancé par la Confédération générale des travailleurs et la Fédération des fonctionnaires. Le pays s'est retrouvé presque totalement paralysé : blocage des transports maritimes et aériens, écoles et administrations fermées, hôpitaux et tribunaux en service minimum. Des échauffourées ont éclaté entre la police et quelques centaines de jeunes, provoquant la dispersion des cortèges devant le Parlement sous des nuages de gaz lacrymogènes.
Malgré ces incidents, les syndicats parlent de «succès dans la mobilisation», pour une grève qui se veut «une mise en bouche» avant de prochains mouvements. «Il n'y a pas de justice sociale dans ce pays, s'insurge Makis Karkavela, un fonctionnaire gréviste. Nous ne laisserons pas Bruxelles nous imposer ces mesures.» Le plan d'austérité du gouvernement grec, validé par la Commission européenne en janvier, n'a qu'un seul objectif : réduire le déficit public au plus vite. Celui-ci atteint 12,7 % du PIB, un record en Europe, et doit être réduit de quatre points d'ici à la fin de l'année. Pour rassurer les marchés financiers et les partenaires européens, Bruxelles a mis la Grèce sous tutelle et exige les premiers résultats des réformes d'ici au 16 mars, date du prochain Conseil des ministres de l'Économie de l'UE. Tension avec Berlin >>> Alexia Kefalas , à Athènes | Mercredi 24 Février 2010