LE FIGARO : Les États-Unis et la Russie sont «au bord d'un conflit militaire direct», a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans un entretien publié vendredi par le quotidien turc Hürriyet.
«Sous le président actuel, qui a poussé jusqu'au bout la spirale de la russophobie aux États-Unis, nos pays sont au bord d'un conflit militaire direct», a-t-il déclaré en réponse à une question sur les élections américaines.
«Nous n'avons aucune préférence. À l'époque, l'administration Trump avait adopté le plus grand nombre de sanctions anti-russes par rapport à ses prédécesseurs», a-t-il ajouté. Pour le ministre russe, «peu importe qui remportera les élections, nous ne pensons pas que la ligne anti-russe des États-Unis puisse changer». » | Par Le Figaro avec AFP | vendredi 1 novembre 2024
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Friday, November 01, 2024
Friday, September 23, 2022
Au Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie seule contre tous
LE MONDE : Les représentants chinois et indien ont pris leur distance avec les surenchères de Moscou lors de la 77e Assemblée générale des Nations unies. Les dirigeants occidentaux ont, eux, poursuivi leur dénonciation de l’attaque des forces russes en Ukraine.
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors du Conseil de sécurité de l’ONU, à New York, le 22 septembre. MICHAEL M. SANTIAGO / AFP
Sergueï Lavrov n’est resté dans la salle que le temps de prononcer une virulente diatribe contre « l’Etat totalitaire nazi », qui serait selon lui en place en Ukraine. Il n’empêche, le ministre des affaires étrangères russe s’est retrouvé isolé comme jamais, jeudi 22 septembre, à New York, lors d’une réunion du Conseil de sécurité, qui restera comme le temps fort de la 77e Assemblée générale des Nations unies, Chine et Inde plaidant pour mettre un terme aux hostilités, deux jours après la mobilisation « partielle » décrétée par le président russe, Vladimir Poutine.
En principe, la séance devait être consacrée à « la lutte contre l’impunité » des crimes dont sont accusées les forces russes engagées en Ukraine. Un sujet douloureux, une semaine après la découverte d’une fosse commune et des nouvelles atrocités commises contre les civils dans la ville d’Izioum, tout juste libérée de la férule russe. « Il n’y a pas de paix sans justice », a asséné la ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, qui présidait les débats. Au moment où Vladimir Poutine joue l’escalade dans l’espoir de reprendre la main face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, le rendez-vous a mis en lumière l’isolement croissant du chef du Kremlin. » | Par Philippe Ricard (New York, envoyé spécial) | vendredi 23 septembre 2022
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Sergueï Lavrov n’est resté dans la salle que le temps de prononcer une virulente diatribe contre « l’Etat totalitaire nazi », qui serait selon lui en place en Ukraine. Il n’empêche, le ministre des affaires étrangères russe s’est retrouvé isolé comme jamais, jeudi 22 septembre, à New York, lors d’une réunion du Conseil de sécurité, qui restera comme le temps fort de la 77e Assemblée générale des Nations unies, Chine et Inde plaidant pour mettre un terme aux hostilités, deux jours après la mobilisation « partielle » décrétée par le président russe, Vladimir Poutine.
En principe, la séance devait être consacrée à « la lutte contre l’impunité » des crimes dont sont accusées les forces russes engagées en Ukraine. Un sujet douloureux, une semaine après la découverte d’une fosse commune et des nouvelles atrocités commises contre les civils dans la ville d’Izioum, tout juste libérée de la férule russe. « Il n’y a pas de paix sans justice », a asséné la ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, qui présidait les débats. Au moment où Vladimir Poutine joue l’escalade dans l’espoir de reprendre la main face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, le rendez-vous a mis en lumière l’isolement croissant du chef du Kremlin. » | Par Philippe Ricard (New York, envoyé spécial) | vendredi 23 septembre 2022
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Tuesday, February 22, 2022
Crise ukrainienne, en direct : le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken annule sa rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov
LE MONDE – LIVE EN COURS : L’UE a approuvé mardi un « paquet de sanctions » contre la Russie, « à l’unanimité ». Vladimir Poutine a brandi à nouveau la menace d’une guerre contre l’Ukraine, lors d’une conférence de presse.
La France anticipe des « mouvements de population »
Les autorités françaises s’attendent à des « mouvements de population » si « un conflit de haute intensité » venait à se déclarer en Ukraine, prévient Julien Boucher, directeur général de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides).
Ces mouvements conduiraient « en premier lieu [à] des déplacements internes [à l’Ukraine] comme souvent dans ces situations de conflit, mais aussi potentiellement à des demandes d’asile » vers d’autres pays d’Europe et en France, a estimé le patron de l’organe chargé d’attribuer le statut de réfugié, lors d’une audition mardi par la commission des lois de l’Assemblée nationale.
En 2021, a-t-il précisé, plus de 2 100 Ukrainiens ont demandé l’asile en France, un contingent « modeste », sur l’ensemble des 103 000 demandes reçues par cet organe. Mais déjà l’an dernier « certaines de ces demandes étaient fondées sur la situation sécuritaire dans le Donbass », a souligné Julien Boucher. » | mardi 22 février 2022
Les autorités françaises s’attendent à des « mouvements de population » si « un conflit de haute intensité » venait à se déclarer en Ukraine, prévient Julien Boucher, directeur général de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides).
Ces mouvements conduiraient « en premier lieu [à] des déplacements internes [à l’Ukraine] comme souvent dans ces situations de conflit, mais aussi potentiellement à des demandes d’asile » vers d’autres pays d’Europe et en France, a estimé le patron de l’organe chargé d’attribuer le statut de réfugié, lors d’une audition mardi par la commission des lois de l’Assemblée nationale.
En 2021, a-t-il précisé, plus de 2 100 Ukrainiens ont demandé l’asile en France, un contingent « modeste », sur l’ensemble des 103 000 demandes reçues par cet organe. Mais déjà l’an dernier « certaines de ces demandes étaient fondées sur la situation sécuritaire dans le Donbass », a souligné Julien Boucher. » | mardi 22 février 2022
Sunday, January 23, 2022
Sergueï Lavrov, diplomate sans concession
LE FIGARO : PORTRAIT - Sévère et intransigeant, le ministre des Affaires étrangères de Russie incarne, jusqu’à la caricature, la posture de Vladimir Poutine. Au moment où se tendent les relations entre Moscou et les Occidentaux au sujet de l’Ukraine, il ne fait rien pour arrondir les angles.
Son visage empâté où toute esquisse de sourire est prohibée semble droit sorti des images de la guerre froide: une sorte de résurrection du brejnévisme, comme une créature échappée d’un Jurassic Park sous-titré en cyrillique. Sergueï Lavrov, 71 ans, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie depuis près de dix-huit ans, ne fait jamais - au moins publiquement - montre du moindre charme. Cela tombe bien car son patron Vladimir Poutine ne lui demande pas de séduire. Au contraire, sa face de marbre au regard sombre encadré de lunettes carrées sans monture doit inspirer la crainte. Le chef de la diplomatie russe ne cherche pas le compromis. Pétri d’exigences, d’ultimatums et d’accusations, son discours fait appel au vocabulaire de ses lointains prédécesseurs soviétiques Molotov ou Gromyko. » | Par Jean-Marc Gonin | vendredi 21 janvier 2022
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À LIRE AUSSI :
L’impossible diplomatie européenne face à Poutine : ANALYSE - L’humiliation subie par Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, rappelle à quel point le Kremlin tient l’Europe et les représentants de ses institutions pour quantité négligeable. »
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Friday, March 14, 2014
Crimée : la diplomatie échoue avant le référendum
Les six heures d'entretien entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue américain John Kerry, vendredi à Londres, n'ont rien donné. |
Barack Obama assurait vendredi croire encore à une solution diplomatique sur la crise en Ukraine. La fenêtre semblait pourtant se refermer après l'échec de six heures de discussions «de la dernière chance», à Londres, entre le secrétaire d'État américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, même si les deux hommes sont convenus de rester en contact. » | Par Florentin Collomp, Pierre Avril | vendredi 14 mars 2014
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