Il ne manquait plus que ça ! Entre la guerre en Ukraine, la bataille du gaz que leur mène Moscou, la flambée des prix, le risque de récession et celui du retour du Covid-19, les Européens espéraient que Mario Draghi resterait en poste. Ces derniers jours, ils ont observé avec inquiétude ce qui se tramait sur la scène politique italienne et qui allait conduire à la démission du président du conseil italien, jeudi 21 juillet.
« Le ballet des irresponsables contre Draghi peut provoquer une tempête parfaite », prévenait encore, mercredi soir, Paolo Gentiloni, le commissaire (italien) à l’économie, à Bruxelles. « Bien sûr » que la possibilité de voir Mario Draghi quitter la tête du gouvernement « n’est pas une bonne nouvelle. En ces temps de crise, nous avons besoin de continuité au niveau gouvernemental », jugeait son homologue au marché intérieur, Thierry Breton, mardi. « L’Europe a besoin de dirigeants comme Mario Draghi », plaidait pour sa part, dans une tribune publiée mardi par le site Politico, le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez. » | Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) | jeudi 21 juillet 2022
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