Monday, October 05, 2015

Syrie : la déconfiture d'Obama


LE POINT: Avec son entrée dans la guerre civile, c'est une humiliation sans précédent que Vladimir Poutine a infligée à Obama et aux dirigeants occidentaux.

Il ne s'est pas écoulé 48 heures entre le moment où, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, Barack Obama s'est félicité du retour des Russes dans la lutte contre Daesh et celui où Vladimir Poutine l'a ridiculisé en lançant ses bombardiers Sukhoï, non pas dans des opérations de pilonnage des djihadistes de l'État islamique mais en bombardant des forces d'opposition au président syrien, dont certaines avaient été entraînées et armées par les Américains. Le maître du Kremlin ne pouvait pas plus clairement affirmer que la priorité de ses avions et de ses missiles en Syrie était avant tout de défendre Bachar el-Assad. Et accessoirement, mais accessoirement seulement, d'affaiblir les islamistes. » | Par Michel Colomès | lundi 5 octobre 2015