"C'est en étant lucides sur notre propre Histoire, que la France portera le mieux ses valeurs, ici et partout dans le monde." Dimanche matin, en lieu et place du Vélodrome d'hiver, dans le 15e arrondissement de Paris, François Hollande est revenu sur la rafle à l'origine de la déportation de plus de 13.000 juifs. "Le crime le plus épouvantable qui soit", a lancé le Président à la tribune, reconnaissant - comme Jacques Chirac avant lui - le rôle de la France. "La vérité (...) est que la police française (...) s'est chargée d'arrêter des milliers d'enfants et de familles. La gendarmerie les a escortés jusqu'aux camps d'internements. Pas un seul soldats allemands ne fut mobilisé pour cette opération", a rappelé François Hollande, qui a salué "le mérite" de son prédécesseur, qui a reconnu "cette vérité". "La reconnaissance de cette faute a été énoncée pour la première fois, avec lucidité et courage, par le président Jacques Chirac, le 16 juillet 1995", a aussi écrit le chef de l'Etat en introduction d'un livret publié par l'Elysée à l'occasion de la commémoration et distribué juste avant la cérémonie. "La vérité ne divise jamais, elle rassemble", a t-il également ajouté. » | A-Ch. D. (avec AFP) - leJDD.fr | dimanche 22 juillet 2012
