LE FIGARO: Le président de la Commission rappelle que le processus d'adhésion d'Ankara a été approuvé à l'unanimité.
LA COMMISSION européenne monte au créneau, depuis trois jours, pour défendre la candidature de la Turquie, menacée par les déclarations du futur président français. Hier, Olli Rehn, le commissaire à l'Élargissement, recevait le négociateur turc Ali Babacan, à Bruxelles et a tenté de le rassurer. Une « conférence d'adhésion » est prévue à Bruxelles le 26 juin prochain, afin d'ouvrir trois nouveaux chapitres de négociation - sur 35 au total. Les chapitres en question concernent la politique économique et monétaire, les statistiques et le contrôle financier. Leur ouverture ne pose en principe aucun problème technique, sauf si la France décidait d'y opposer son veto. « Ce sera la première occasion de tester la nouvelle position française sur la Turquie », remarque-t-on à Bruxelles. « S'il y a blocage, il y aura une crise majeure entre la France et la Turquie », prévient-on à la Commission. Bruxelles défend la Turquie contre Sarkozy (encore) d’Alexandrine Bouilhet
Mark Alexander