LE FIGARO: À trois jours du premier anniversaire du conflit éclair qui opposa la Russie et la Géorgie en Ossétie du Sud, le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, a invité les États-Unis et l'UE à envoyer un «message clair» à Moscou pour apaiser les tensions entre les deux pays. Alors que le ton monte, Saakachvili a évoqué mardi un «risque» de reprise des combats. «Les Russes exercent une pression constante. Les dernières manœuvres sont préoccupantes, ils refusent de répondre aux appels des observateurs européens, et malheureusement les médias à Moscou annoncent une situation de conflit imminente», a-t-il déclaré mardi sur RTL. De son côté, la Russie profère le même genre d'accusations. Le gouvernement géorgien préparerait pour l'anniversaire «des actions à caractère provocateur», et l'évolution des événements serait «imprévisible» le long de la frontière, selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine. Ce dernier a à nouveau accusé Washington de réarmer l'ex-république soviétique. Mardi, toutefois, Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev ont eu un entretien téléphonique au terme duquel ils seraient tombés d'accord sur la nécessité de réduire la tension en Géorgie.
[Source: LeFigaro] A. To. | Mercredi 05 Août 2009
DIE PRESSE: Ein Jahr nach dem Kaukasus-Krieg zwischen Georgien und Russland ist die Gefahr einer neuerlichen Eskalation für den georgischen Präsidenten nicht gebannt. Russland wolle weiter die georgische Demokratie stürzen.
Der georgische Präsident Michail Saakaschwili hat zum ersten Jahrestag des Kaukasus-Krieges vor neuen schweren militärischen Auseinandersetzungen mit Russland gewarnt. "Die Gefahr gibt es noch", sagte Saakaschwili am Freitag im deutschen Sender ARD. So sei der russische Ministerpräsident Wladimir Putin noch immer an der Macht, und "er hat sich verpflichtet, mich an irgendeinem Teil meines Körpers aufzuhängen", sagte Saakaschwili laut Übersetzung.
Nach Presseberichten hatte Putin dem vor einem Jahr um Vermittlung bemühten französischen Präsidenten Nicolas Sarkozy gesagt, er werde den georgischen Staatschef "an den Eiern aufhängen". "Russland wollte meine Regierung stürzen" >>> Ag | Freitag, 08. August 2009
