WELT ONLINE: Überraschende Wende: Die Frau, die Frankreichs Präsidenten beschuldigt hatte, zieht ihre Aussage teilweise wieder zurück.
Die Bettencourt-Affäre um illegale Parteispenden, die Frankreich seit drei Wochen in Atem hält, hat eine neuerliche, überraschende Wendung erfahren: Claire Thibout, die ehemalige Buchhalterin der L’Oréal-Erbin Liliane Bettencourt, die am Montag Präsident Nicolas Sarkozy und Arbeitsminister Eric Woerth schwer belastet hatte, zog Teile ihrer Aussage wieder zurück. >>> von Sascha Lehnartz | Donnerstag, 08. Juli 2010
LE FIGARO: Bettencourt : l'ex-comptable se rétracte partiellement – Entendue de nouveau dans la nuit par la police, Claire Thibout dément formellement avoir dit que Nicolas Sarkozy a bénéficié des largesses de Liliane Bettencourt et affirmé qu'une partie de ses propos a été «romancée» par le site Mediapart.>>> Par Bastien Hugues, Cyrille Louis | Jeudi 08 Juillet 2010
LE MONDE: Claire Thibout aime bien que les choses soient précises. Dans son audition, mercredi 7 juillet, réalisée dans le Gard, par les enquêteurs de la brigade financière, elle tient à remettre les choses en place et revient, partiellement, sur ses déclarations au site Mediapart.
D'abord, elle conteste la façon dont le site Mediapart a relaté les propos qu'elle lui a tenus. "L'article de Mediapart me fait dire que j'aurais déclaré quelque chose concernant la campagne électorale de M. Balladur. C'est totalement faux. C'est de la romance de Mediapart, assure-t-elle. De même que je n'ai jamais dit que des enveloppes étaient remises régulièrement à M. Sarkozy".
Mais si elle se rétracte pour partie, elle demeure très accusatrice. Ainsi, elle confirme que l'hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine était un lieu prisé par les hommes politiques. Elle précise même que "ces messieurs venaient pour avoir de l'argent" mais indique n'avoir jamais assisté à la moindre remise d'enveloppes. "Il y avait des enveloppes d'espèces qui étaient remises par M. Bettencourt ou de temps en temps par Mme Bettencourt à des politiques", relate-t-elle.
M. Sarkozy était-il concerné ? C'est "possible", avance-t-elle, sans qu'elle puisse prouver quoi que ce soit. Elle raconte les invitations à l'hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine. On y croisait, si l'on en croit Claire Thibout, Pierre Messmer, Mme Pompidou, François Léotard, Gérard Longuet, le couple Chirac, Edouard Balladur, Bernard Kouchner, Danielle Mitterrand ou encore Renaud Donnedieu de Vabres, Nicolas Sarkozy et plus récemment Éric Woerth. >>> Le Monde pour Le Monde.fr | Jeudi 08 Juillet 2010
BBC: L'Oréal, the minister and the 'envelopes of cash': It started out as a dispute between the heiress to a cosmetics fortune and her family. But the row over Liliane Bettencourt's finances has now reached out to touch the president of France himself. It has become a tangled saga of names, connections, claims and rebuttals. The BBC News website profiles key players in the political drama gripping the French public. >>> | Wednesday, July 07, 2010