Deux études indépendantes, espagnole et italienne, rapportent, chez un homme ayant des relations avec des hommes, une co-infection par le virus monkeypox (« variole du singe ») et d’autres agents infectieux.
L’équipe espagnole a publié le 23 août 2022, sous forme de preprint sur le site Research Square, le cas d’un individu de 56 ans ayant des relations avec des hommes. Cet homme, VIH négatif, est sous PrEP (prophylaxie pré-exposition). Utilisée avant un rapport sexuel à risque, la PrEP permet d’empêcher la contamination par le virus du sida (VIH).
Cet individu s’est présenté aux urgences pour un ulcère génital non douloureux apparu deux jours auparavant, sans autre symptôme associé. Il n’avait jamais contracté dans le passé d’infection sexuellement transmissible. Six mois plus tôt, il avait été testé négatif pour le VIH et la syphilis. Dépressif et diabétique, il recevait un traitement approprié. » | Le blog de Marc Gozlan,journaliste médico-scientifique | vendredi 26 août 2022