LE FIGARO: Le candidat républicain attaque sans relâche pour faire mentir les sondages qui le donnent toujours derrière Obama. Mais moins loin.
Dans une semaine et un jour, les jeux seront faits. La nervosité est perceptible chez les électeurs démocrates qui n'osent encore croire à la victoire de leur favori. «On y avait cru les deux dernières fois avec Gore et Kerry. Les républicains vont tout faire pour créer des problèmes aux urnes le jour du vote, comme on l'a vu en Floride en 2000 et dans l'Ohio en 2004», dit Ann, une New-Yorkaise dont les craintes sont partagées par de nombreux partisans de Barack Obama. Au retour d'une visite éclair à sa grand-mère mourante à Hawaï, le candidat démocrate a mis en garde ses troupes dans les trois États de l'Ouest où il s'est arrêté pour tenter de faire définitivement pencher, de son côté, une balance traditionnellement favorable aux républicains.
«Nous allons devoir nous battre chaque jour qui nous reste, nous ne pouvons nous relâcher», a répété Barack Obama dans ses meetings à Reno, dans le Nevada, et au Nouveau-Mexique avant de gagner le Colorado. Ces trois États représentent globalement dix-neuf grands électeurs qui pourraient compenser une défaite en Floride ou dans l'Ohio, l'un des grands États clés avec la Pennsylvanie. À égalité avec McCain dans les sondages en Floride, Obama fera campagne mercredi à Orlando en compagnie de Bill Clinton. L'ancien président fera sa première apparition au côté de l'ex-rival de son épouse, qu'il avait sérieusement égratigné pendant les primaires. S'il est un État qui lui semble promis mais qu'Obama ne prend pas pour acquis, c'est la Pennsylvanie. Il sera aujourd'hui à Pittsburgh, où le racisme latent chez certains cols bleus est difficilement mesurable dans les sondages, puis dans le comté conservateur de Chester près de Philadelphie. >>> Jean-Louis Turlin | 27.10.2008
The Dawning of a New Dark Age (Broché) >>>
The Dawning of a New Dark Age (Relié) >>>
