INTERNATIONAL HERALD TRIBUNE: Voters on Mayotte, a tiny island in the Indian Ocean, decide by referendum Sunday whether to become a full-fledged part of France, a change of status that would end local traditions like polygamy and Islamic courts.
Mayotte, 400 km (250 miles) east of Mozambique and 300 km west of Madagascar, is a former French colony that voted against independence in referenda in 1974 and 1976. It stayed French, with a status allowing legal differences from the mainland.
It has a population of about 186,000 people, of whom 95 percent are Sunni Muslims.
Keen to strengthen ties with mainland France that have kept Mayotte richer and more stable than the coup-prone neighbouring archipelago of Comoros, many islanders have long demanded to upgrade their status to a "departement," or full part of France.
"We may be black, poor and Muslim, but we have been French longer than Nice," Abdoulatifou Aly, a legislator from Mayotte, was quoted as saying in French weekly L'Express.
President Nicolas Sarkozy promised during his 2007 campaign a referendum to allow the people of Mayotte to decide.
If, as expected, they vote yes, a government road map says that Mayotte will become France's 101st department in 2011. >>> By Estelle Shirbon, Reuters | Sunday, March 29, 2009
L’EXPRESS: Mayotte bientôt 101e département français
Le référendum sur la départementalisation de l'île a débuté ce dimanche matin: un scrutin à l'issue duquel la victoire du "oui" semble assurée.
Les 70.000 électeurs de Mayotte votaient dimanche pour faire de leur petite île de l'Océan indien le 101e département français et le 5è DOM, dernière étape d'un long processus entamé en 1974, dont ils espèrent qu'il leur garantira la stabilité et une amélioration de leur niveau de vie. L'issue du référendum ne fait guère de doute dans cette île où l'ensemble de la classe politique et les syndicats ont fait campagne pour le "oui", et où les seules voix discordantes sont venues de dignitaires religieux musulmans, qui dénoncent la disparition progressive de certaines de leurs prérogatives.
Sous un ciel bleu et une chaleur accablante, les Mahorais se rendaient à la mi-journée dans les 130 bureaux de vote répartis dans l'île, les femmes drapées dans leur "salouva", grand tissu aux couleurs lumineuses, assorti au "kichali", voile porté sur la tête, et les hommes chapeautés du "kofia", couvre-chef traditionnel que l'on retrouve dans tout l'archipel des Comores. >>> | Dimanche 29 Mars 2009
