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Sunday, November 08, 2009

Crown Prince Reza Pahlavi in Exile: 'I Can't Sit and Say Nothing as Iran Suffers'

THE TELEGRAPH: Crown Prince of Iran tells Simon Heffer he is ready to help bring change to his country but says the West needs to increase pressure on the Tehran regime.

Reza Pahlavi, son of the ex-Shah of Iran. Photo: The Telegraph

Reza Pahlavi, Crown Prince of Iran, and to his most devoted followers His Imperial Majesty the Shah, has been following the turbulent events of his country closer than perhaps any exile in the past five or six months.

I met him this week in a hotel room in Washington DC, near where he lives. While we talked over mineral water and fish and chips he pulled out his BlackBerry to see the latest news of the street protests in Tehran.

The repression of his fellow Iranians by the Ahmadinejad regime, still in place after the rigged elections of the summer, angers him profoundly.

"When I think that today we Iranians have to be represented by these people, warmongering, terrorist-sponsoring, Holocaust denying – can I possibly sit here and say nothing? I don't want anything in return. I do it because it is my duty," he says.

In exile since his father was deposed in 1979, the Prince, 49, remains the figurehead for the three or four million strong Iranian diaspora. Since the elections he has stepped up calls for civil disobedience by Iranians, and for external support for that. His many conduits of information from Iran tell him the regime is fragmenting, and he eagerly awaits a tipping point.

"The end of the apartheid regime in South Africa, of military juntas in South America, of the former Soviet Union – all of it came at the hands of the people of those nations themselves," he says. "None of this could have happened without foreign support – but that is not the same as an occupying army that comes in and changes a regime – I don't see how that can ever be legitimate."

The unhappy experience of foreign intervention in Iraq has further convinced him of the importance of avoiding it in Iran.

"Change must come to Iran by civil disobedience and non-violence. I stress that. We can't have change at any cost. It is ultimately a question of the sovereignty of that nation, and what happens must be the will of the people. But how do we determine that? There is an absence of public debate. There is an absence of the ballot box." >>> Simon Heffer | Saturday, November 07, 2009

Critique du livre : Iran : l’heure du choix – Entretiens avec Michel Taubmann >>> Mark Alexander | Thursday, September 03, 2009

Monday, February 23, 2009

Reza Pahlavi: "Ahmadinejad est un cavalier de l'Apocalypse"

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Reza Pahlavi est le Prince héritier en exil. Ahmadinejad, estime-t-il, est le cavalier de l'Apocalypse. Photo grâce à L'Express

L’EXPRESS: Il a vécu la révolution islamique et fut emporté par les événements. En exil depuis trente ans, Reza Pahlavi, fils du dernier chah d'Iran, aurait pu tirer un trait sur son passé et choisir de changer de destin. Il a préféré le risque et un combat improbable. Régulièrement menacé de mort, il poursuit sa difficile résistance et publie Iran, l'heure du choix (Denoël), un livre d'entretiens avec Michel Taubman dans lequel il entend dissocier le peuple iranien du régime qui le tyrannise. Bien que les "experts", ainsi que tous les séides de la République islamique, ne voient guère d'avenir politique à Reza Pahlavi, l'homme persiste à croire à une stratégie d'alternance pacifique. Sur la nature fanatique du régime de Téhéran, les projets nucléaires d'Ahmadinejad, l'arc chiite à travers le Moyen-Orient, son analyse apporte un éclairage aux complexités iraniennes.

La République islamique d'Iran vient de fêter ses 30 ans. Quel regard portez-vous sur ces trois décennies?

Je ne peux m'empêcher de comparer ce qu'est devenu l'Iran à ce qu'il aurait dû être. Au lieu d'aller de l'avant, on n'a fait que reculer. Il y a trente ans, il y avait certes des problèmes, comme l'absence de libertés politiques, que je condamne sans réserves, mais nous étions un pays en plein développement, une société en cours de modernisation, dont le niveau de vie s'élevait. Aujourd'hui, un tiers de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, la fuite des cerveaux a produit une hémorragie, les tensions interethniques divisent la société, les minorités sont persécutées, et la drogue, la prostitution, la corruption ne cessent de se répandre. Sans parler d'une répression touchant toute la société et de l'absence totale de liberté. L'Iran aurait pu être la Corée du Sud ; il est devenu la Corée du Nord. Le plus dramatique, c'est que deux générations ont été sacrifiées. A quelle fin ?

Etes-vous amer?

Pas du tout. D'abord, il y a l'humour iranien, comme le prouve ce dicton populaire : "Hier, on buvait en ville et on priait à la maison ; aujourd'hui, on prie à l'extérieur et on boit à l'intérieur." Et puis, je crois qu'il faut envisager la révolution islamique comme une expérience supplémentaire dans un pays qui est déjà passé par des phases historiques extrêmement difficiles. Ce n'est pas la première fois que l'Iran est à l'épreuve. Nous avons été maintes fois envahis, agressés, occupés. Certes, la crise est désormais intérieure. Mais, si l'on ose une comparaison avec l'Europe, souvenez-vous que vous avez également connu, il y a quelques siècles, une période où la religion étouffait la société. Cela a précédé l'avènement des Lumières et l'éclosion des droits de l'homme. >>> Par Christian Makarian | Vendredi 20 Février 2009

The Dawning of a New Dark Age (Broché) >>>
The Dawning of a New Dark Age (Relié) >>>