TRIBUNE DE GENÈVE: Le ministre tunisien de la Justice, Noureddine Bhiri, a mis en garde lundi les salafistes, qui ont récemment tenté d'interdire la vente d'alcool dans la ville de Sidi Bouzid (centre) en fermant par la force plusieurs bars.
Le gouvernement tunisien met en garde les salafistes après la fermeture musclée par des salafistes de plusieurs dizaines de bars à Sidi Bouzid.
«Je dis à ces gens là - les salafistes - qui pensent que l'Etat a peur d'eux, que la promenade est terminée et que ceux qui dépassent les lignes rouges vont être punis», a-t-il précisé sur les ondes de la radio tunisienne privée Express FM. Sidi Bouzid est la ville d'où est partie la révolution tunisienne en décembre 2010, ayant abouti à la chute en janvier du régime de Zine El Abidine Ben Ali, après l'immolation par le feu d'un jeune vendeur ambulant, Mohamed Boauzizi, devant le gouvernorat.
Depuis vendredi, des salafistes qui tentent d'interdire la vente de l'alcool dans cette ville, ont demandé aux propriétaires des bars et de points de vente de fermer leur locaux avant d'avoir recours à la force pour «imposer leur loi», a expliqué une source sécuritaire sur place. » | afp/Newsnet | lundi 21 mai 2012
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