LE MONDE : Inflation, guerre commerciale, réchauffement climatique… Dans un entretien au « Monde », l’économiste américain, réputé pour son pessimisme, dresse la liste des grandes menaces auxquelles nos pays seront confrontés ces prochaines années.
Il est l’un des rares à avoir vu venir la crise de 2008. Parfois surnommé « Docteur Catastrophe » en raison de ses prévisions très sombres, Nouriel Roubini, professeur d’économie à la Stern School of Business de l’université de New York, a publié un nouvel ouvrage (Mégamenaces, Buchet-Chastel, 384 pages, 23,50 euros), où il recense les risques auxquels nos économies seront confrontées en 2023 et au-delà. A commencer par celui d’une crise financière.
Vous êtes l’un des rares à avoir vu venir la crise de 2008. La situation d’aujourd’hui est-elle comparable ?
Difficile à dire, car nous sommes confrontés à une série de risques aux horizons temporels différents. A court terme, il y a ceux liés à la guerre en Ukraine, bien sûr, à l’inflation et au spectre d’une crise financière qui pourrait advenir ces prochains mois ou dans les deux ou trois années à venir. S’ajoutent à cela des « mégamenaces » susceptibles de se matérialiser plus ou moins sévèrement sur le long terme, et qui ne relèvent pas seulement de l’économie. » | Propos recueillis par Marie Charrel | vendredi 13 janvier 2023
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Friday, January 13, 2023
Friday, October 28, 2022
En France, la croissance ralentit, l’inflation s’envole
LE MONDE : L’économie française a ralenti au troisième trimestre, la hausse du PIB se limitant à 0,2 %.
A l’image de la météo quasi estivale pour une fin octobre, l’économie française, pourtant handicapée par des prix qui continuent de flamber, refuse d’entrer dans l’hiver. Selon les données publiées, vendredi 28 octobre, par l’Insee, l’activité au troisième trimestre a bien marqué le pas, avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 0,2 %, après 0,5 % au trimestre précédent, mais elle reste positive. Pour 2022, l’acquis de croissance s’établissait donc à 2,5 % à fin septembre, un chiffre légèrement en retrait par rapport aux prévisions de l’exécutif, de 2,7 %. » | Par Béatrice Madeline | vendredi 28 octobre 2022
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A l’image de la météo quasi estivale pour une fin octobre, l’économie française, pourtant handicapée par des prix qui continuent de flamber, refuse d’entrer dans l’hiver. Selon les données publiées, vendredi 28 octobre, par l’Insee, l’activité au troisième trimestre a bien marqué le pas, avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 0,2 %, après 0,5 % au trimestre précédent, mais elle reste positive. Pour 2022, l’acquis de croissance s’établissait donc à 2,5 % à fin septembre, un chiffre légèrement en retrait par rapport aux prévisions de l’exécutif, de 2,7 %. » | Par Béatrice Madeline | vendredi 28 octobre 2022
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Sunday, August 15, 2021
Abrau-Durso, le géant du vin russe où Poutine rêve de travailler après sa présidence
LE FIGARO : REPORTAGE - Fondée en 1870, la prestigieuse maison vinicole russe est touchée par la loi fédérale russe 345-FZ, qui s’attaque notamment à l’appellation «champagne».
Vladimir Poutine désire mettre en avant le mousseux russe, dans une logique protectionniste, en plein contexte de tensions avec l’Occident. POOL New/REUTERS
À l’approche du village d’Abrau-Durso (prononcer «Abraou-Diourso»), on se croirait en région Rhône-Alpes. Un lac couleur émeraude peuplé de bateaux, l’Abrau, est entouré de moyennes collines. Une petite église orthodoxe rappelle que l’on est en Russie. Non loin, 800 hectares de vigne profitent d’un terroir et d’un climat propices.
C’est ici, près de la mer Noire, dans la région viticole de Krasnodar (près de 50 % de la production russe, devant la Crimée), que l’œnologue français Georges Blanck, 59 ans, s’est installé en 2016. Recruté par le groupe Abrau-Durso, il supervise toute sa production viticole. «Je n’ai pas hésité un instant, après être venu visiter, confie-t-il. Le potentiel est immense, car la Russie est dans une phase de reconstruction de son capital viticole (démantelé par la prohibition décidée par Gorbatchev en 1985, NDLR). Le pays essaie de revenir au niveau qui était le sien il y a cent ans. Mais nos vins sont désormais d’un niveau international, basés sur la finesse et la légèreté. C’est dû à notre climat, plus ensoleillé. » | Par Julian Colling | Publié : mercredi 11 août 2021 ; mis à jour : jeudi 12 août 2021
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À l’approche du village d’Abrau-Durso (prononcer «Abraou-Diourso»), on se croirait en région Rhône-Alpes. Un lac couleur émeraude peuplé de bateaux, l’Abrau, est entouré de moyennes collines. Une petite église orthodoxe rappelle que l’on est en Russie. Non loin, 800 hectares de vigne profitent d’un terroir et d’un climat propices.
C’est ici, près de la mer Noire, dans la région viticole de Krasnodar (près de 50 % de la production russe, devant la Crimée), que l’œnologue français Georges Blanck, 59 ans, s’est installé en 2016. Recruté par le groupe Abrau-Durso, il supervise toute sa production viticole. «Je n’ai pas hésité un instant, après être venu visiter, confie-t-il. Le potentiel est immense, car la Russie est dans une phase de reconstruction de son capital viticole (démantelé par la prohibition décidée par Gorbatchev en 1985, NDLR). Le pays essaie de revenir au niveau qui était le sien il y a cent ans. Mais nos vins sont désormais d’un niveau international, basés sur la finesse et la légèreté. C’est dû à notre climat, plus ensoleillé. » | Par Julian Colling | Publié : mercredi 11 août 2021 ; mis à jour : jeudi 12 août 2021
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