LE FIGARO : Depuis que Tsahal bombarde Gaza en représailles des raids meurtriers du Hamas, les milices téléguidées par Téhéran depuis plusieurs pays mettent la pression sur Israël, mais aussi sur son allié américain.
La menace couve depuis le début du conflit. Alors qu’Israël bombarde massivement la bande de Gaza en représailles des raids meurtriers du Hamas le 7 octobre dernier, le danger d’une extension de la guerre qui oppose Tsahal au groupe terroriste ne faiblit pas. Car l’Iran, ennemi juré d’Israël, dispose de milices inféodées dans la plupart des pays frontaliers ou proches de l’État hébreu. Et qu’il pourrait décider de les engager dans le conflit si certaines lignes rouges sont franchies, comme le révélait récemment Le Figaro .
La semaine dernière, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a mené une tournée régionale au Liban, en Irak et en Syrie. Autant de pays qui comptent d’importantes factions chiites téléguidées par Téhéran, susceptibles de s’investir dans le conflit. Si c’est déjà le cas du Hezbollah au sud-Liban, d’autres groupes agissent depuis les territoires frontaliers d’Israël et même depuis le Yémen. L’heure de la guerre n’a pas encore sonné pour cet «axe de la résistance», mais des opérations de déstabilisation sont en cours contre l’État hébreu... et même son allié américain. » | Par Hugues Maillot | lundi 23 octobre 2023