Elle vantait un pays « à la pointe en matière de droits du travail, abolissant la kafala [un système de tutelle des employeurs sur les travailleurs] ». Des ONG alertent pourtant depuis plusieurs années sur la situation des travailleurs migrants au Qatar. Le 2 novembre dernier, le ministre du travail qatari, Ali Ben Samikh Al-Marri, avait rejeté l’appel de plusieurs ONG à créer un fonds d’indemnisation pour les travailleurs migrants tués ou blessés sur les chantiers de construction des infrastructures du tournoi, dénonçant un « coup de communication ».
Dimanche, les enquêteurs ont saisi plusieurs centaines de milliers d’euros chez Eva Kaili et son compagnon et assistant parlementaire, Pier Antonio Panzeri.