LE MONDE : En quatre ans, il a nommé un tiers des neuf juges de la plus haute juridiction des Etats-Unis, qui pourrait désormais supprimer le droit à l’avortement.
C’était le 18 septembre 2020. La mort de l’icône de la gauche américaine, la juge progressiste Ruth Bader Ginsburg, ouvrait la voie au dernier coup politique du président Donald Trump à la Cour suprême des Etats-Unis. En un temps record, le président républicain nommait au sein de la plus haute juridiction du pays la juge Amy Coney Barrett, soutenue par la droite religieuse. Un passage en force avant l’élection présidentielle qui lui avait permis de confirmer la majorité conservatrice à la Cour suprême, passée à six juges conservateurs contre trois progressistes.
En quatre ans, Donald Trump a nommé un tiers des neuf juges de cette juridiction, qui joue un rôle essentiel dans la vie des citoyens américains. Un rapport de force permettant, aujourd’hui, à la Cour de mener son projet de suppression du droit à l’avortement, qui renvoie à chaque Etat la possibilité d’adopter sa loi. » | Par Cécile Bouanchaud | mercredi 4 mai 2022