LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - L’Occident tente de définir un nécessaire dialogue avec le nouveau pouvoir à Kaboul.
Ce mardi voit la brusque fin de 20 ans de présence américaine en Afghanistan, avec le départ des derniers soldats du pays. Jusqu’au dernier instant, l’armée des États-Unis a voulu continuer de procéder à l’évacuation de ses ressortissants et des Afghans se sentant menacés.
Le gigantesque pont aérien mis en place par Washington et les pays alliés a permis de sortir plus de 123 000 personnes. Le Pentagone a reconnu n’avoir pas pu évacuer autant de monde qu’il souhaitait, confirmant l’impression de fiasco laissée par cette retraite vraiment mal gérée. «Nous avons fait l’histoire», a réagi le taliban Anas Haqqani, fils d’un haut dignitaire.
L’entrée des talibans dans Kaboul le 15 août a mis l’aéroport sous pression. Moins que les talibans, qui ont concédé, de plus ou moins bonne grâce, de laisser s’effectuer les départs et promettent de ne pas les entraver à l’avenir, la menace provient de l’État islamique au Khorasan (EI-K), la filiale locale de l’EI. Jeudi, un attentat suicide à une porte de l’aéroport, revendiqué par l’EI, a tué treize militaires américains et sans doute plus d’une centaine de civils. » | Par Tanguy Berthemet | lundi 30 août 2021
Humiliation ! L'Amérique s'est révélée être un tigre de papier ! – Mark
La retraite de Kaboul, une déroute qui pouvait être évitée »