LE FIGARO: Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait voter jeudi une nouvelle résolution contre le régime syrien. Seule la Russie s'y oppose encore.
Après les attentats qui ont frappé mercredi le cœur du pouvoir à Damas, les appels se sont multipliés pour hâter le départ de Bachar el-Assad. Paris, Berlin et Washington ont, chacun à sa façon, jugé nécessaire que le président syrien quitte rapidement son poste pour ne pas rajouter au chaos qui menace le pays. Parmi ces voix, Laurent Fabius a affirmé, mercredi au Sénat, qu'il était «urgent» de «trouver une transition politique» en Syrie. Une transition politique qui, selon les pays occidentaux et ceux de la Ligue arabe, implique expressément la mise à l'écart de Bachar el-Assad, compte tenu de sa responsabilité dans la répression et les massacres. Selon le chef de la diplomatie française, l'engagement immédiat d'un processus politique excluant Bachar se justifie d'autant plus que le «degré de violence» a franchi un nouveau pas. » | Par Alain Barluet | mercredi 18 juillet 2012