TRIBUNE DE GENÈVE: Le président socialiste a reçu son homologue tunisien à Paris. Le but de cette rencontre était de lever les malentendus sur les rapports de la France avec les dictateurs arabes.
La France et la Tunisie ont affiché mardi leur volonté de nouer une nouvelle relation à l’occasion de la première visite du président tunisien Moncef Marzouki à Paris, au cours de laquelle François Hollande l’a encouragé à assurer la «transition» démocratique dans son pays.
Le président Marzouki effectue jusqu’à jeudi une visite en France à haute portée symbolique destinée à lever une fois pour toutes le malentendu créé par le soutien de Paris à l’ancien régime du président Ben Ali jusqu’au lendemain de la révolution.
Alors que les dirigeants français successifs ont toujours eu des relations privilégiées avec le père de l’indépendance tunisienne Habib Bourguiba puis avec son successeur Zine El Abidine Ben Ali, la France alors dirigée Nicolas Sarkozy était dans un premier temps totalement passée à côté de la révolution en Tunisie en janvier 2011, tardant à condamner l’utilisation de la violence contre les manifestants. Continuez à lire et réagir à cet article » | afp/Newsnet | mardi 17 juillet 2012