LE FIGARO: Aucun des deux finalistes de la présidentielle n'a voulu céder quoi que ce soit à son adversaire au cours du duel.
Ils se sont cherchés et ils se sont vite trouvés. François Hollande, en costume soyeux, d'une solennité un peu raide, Nicolas Sarkozy plus direct. Les duellistes se sont livrés aux premiers échanges à fleurets mouchetés, dans le débat du second tour de l'élection présidentielle, d'abord à travers leur mot d'introduction. L'occasion pour Hollande, qui parlait en premier, d'esquisser en creux une première critique du bilan de son adversaire en se présentant notamment comme «le président du rassemblement». «Pendant trop d'années, les Français ont été opposés les uns aux autres», assure le candidat socialiste. L'attaque n'échappe pas à Sarkozy qui, pour son introduction, juge la présentation de Hollande «assez classique. C'est ce qu'on dit à chaque débat, “je serai un président extraordinaire, et mon prédécesseur était nul”». L'affrontement se noue. » | Par Charles Jaigu, Nicolas Barotte, Solenn de Royer, François-Xavier Bourmaud | jeudi 03 mai 2012
Lien en relation avec l’article »