LE POINT: Un État palestinien dans les frontières de 1967, avec un échange de territoire : telle est la volonté de Nicolas Sarkozy, qui ne reprend donc pas à son compte l'idée évoquée par Bernard Kouchner ce week-end de reconnaître un État palestinien avant même le règlement de la question des frontières avec Israël.
"Ce que nous voulons (...) c'est un État (palestinien) réel, qui puisse donner une espérance, un avenir aux millions de Palestiniens, [ce n'est] pas simplement une idée", a déclaré lundi le chef de l'État, lors d'une conférence de presse commune avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à l'Élysée. "Dans la déclaration de Bernard (Kouchner), il y avait de la prospective en disant : Si on n'arrive pas à ça, on peut marquer politiquement, le moment venu, en accord avec nos amis palestiniens, l'idée de cet État , donner un cran de plus en quelque sorte", a-t-il poursuivi. "Mais le point d'arrivée, c'est un État palestinien dans les frontières de 1967, avec un échange de territoire comme ça a toujours été dit", a insisté le président français. >>> Le Point avec AFP | Lundi 22 Février 2010
LE MONDE: Le 17 décembre 2007, la Conférence internationale des donateurs pour l'Etat palestinien permettait de collecter 7,7 milliards de dollars pour l'Autorité palestinienne jusqu'en 2010. Il s'agissait de jeter les bases économiques, financières, institutionnelles du futur Etat palestinien et d'appuyer la démarche de paix du président Abbas au moment même où s'ouvrait la conférence d'Annapolis.
Deux ans après, le processus d'Annapolis a déçu, mais la construction des bases de l'Etat palestinien a nettement progressé, constituant aujourd'hui une base solide pour une reprise des négociations israélo-palestiniennes en vue d'un accord de paix. >>> Le Monde | Lundi 22 Février 2010