LE FIGARO: Samedi matin, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour repousser environ 1.800 personnes qui tentaient de pénétrer dans le centre-ville. Vingt-cinq personnes ont été interpellées.
De nouveaux heurts ont opposé samedi matin des manifestants anti-Otan aux forces de l'ordre, à Strasbourg, quelques heures avant une manifestation «monstre». Environ 1.800 personnes dispersées en plusieurs groupes ont tenté de pénétrer dans le centre-ville, et les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène pour les repousser. Aucun blessé n'était signalé. Vingt-cinq personnes ont été interpellées.
Les manifestants qui espèrent encercler la zone d'accès restreint autour des sites du sommet pour en perturber le déroulement, se déplaçaient très rapidement d'un carrefour à l'autre, tentant de surprendre les forces de l'ordre. Parmi eux, il y a beaucoup de filles, de jeunes, beaucoup d'Allemands, avec des casquettes, des cagoules, des lunettes de soleil ou des masques respiratoires.
Un groupe d'une trentaine de personnes ayant réussi à franchir un pont sur un canal en direction du centre historique de la ville a été refoulé par des gendarmes mobiles qui ont tiré des gaz lacrymogènes. Ils ont retraversé le pont dans le calme, les mains levées en scandant «No NATO» («non à l'Otan»), avant de courir vers un autre carrefour, imités de l'autre côté du canal par les gendarmes.
«On est en train de gagner la guerre», s'est félicité un CRS en référence au succès des forces de l'ordre à maintenir, jusqu'ici, les militants en dehors de la ceinture strasbourgeoise. >>> lefigaro.fr avec AFP et AP | Samedi 04 Avril 2009
