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Sunday, February 27, 2011

Les Frères musulmans veulent panser les plaies de la Libye

LE POINT: La très contestée confrérie souhaite être un acteur incontournable du printemps arabe. La voici escortant des médecins. Reportage.

Un groupe de médecins égyptiens, lié aux Frères musulmans, s'est rendu en Libye apporter son aide à la population. Photo : Le Point

Empaquetés à la hâte, les cartons de fournitures médicales s'empilent sur le trottoir. Devant les locaux du syndicat des médecins au Caire, c'est l'effervescence ce mercredi après-midi : il faut charger le bus de l'Arab Medical Union, vérifier que tous les chirurgiens sont là, appeler les collègues à Benghazi, dans l'est de la Libye, changer la feuille de route en fonction des zones de combat... Soudain, le temps s'arrête : c'est l'heure de la prière. Le docteur Hesham Essa, responsable du convoi qui s'apprête à soutenir des médecins libyens, s'enferme dans son bureau. Dix minutes, et pas une de plus : "Il faut y aller, ils attendent notre aide", presse-t-il gentiment, "nous avons des milliers de gens à soigner". "On soignera tous les blessés", ajoute-t-il, "qu'ils soient révolutionnaires ou mercenaires de Khadafi". >>> D’envoyée spéciale du Point, Marie-Lys Lubrano | Samedi 26 Février 2011

Monday, July 06, 2009

Iran : des médecins dénoncent la terreur dans les hôpitaux

LE FIGARO: De passage à Paris, ils dénoncent le climat de terreur qui sévit dans les hôpitaux où ont été transportés, ces dernières semaines, les blessés des manifestations anti-Ahmadinejad.

Ils en ont trop vu. Par peur de représailles, ils ont gardé le silence. Mais de passage en France pour quelques jours, ils veulent briser le mur de la peur. À tout prix. «À Téhéran, nous sommes les témoins impuissants de véritables crimes contre l'humanité», s'insurge un des deux médecins iraniens, rencontrés ce week-end à Paris, et qui préfère garder l'anonymat pour des raisons de sécurité. «Depuis le début des manifestations anti-Ahmadinejad, dit-il, des miliciens et des agents de la sécurité en civil ont instauré une politique de la terreur dans les hôpitaux. Ils y mènent une traque sans merci contre les blessés.»«Tout a débuté le samedi 13 juin - le premier jour de la contestation contre les résultats de l'élection. Ils ont commencé à demander la liste des admis à la réception des hôpitaux qui étaient situés à proximité des manifestations», raconte le médecin. Objectif à peine voilé : «identifier les protestataires blessés, pour pouvoir ensuite les poursuivre en justice, en les accusant d'avoir perturbé l'ordre public», précise-t-il. >>> Delphine Minoui | Lundi 06 Juillet 2009