Showing posts with label les islamistes. Show all posts
Showing posts with label les islamistes. Show all posts

Friday, March 26, 2010

Kadhafi veut se réconcilier avec ses islamistes

Photobucket
Seif al-Islam, fils aîné du deuxième mariage de Mouammar Kadhafi, chef du camp réformateur et héritier putatif de son père. Photo : Le Figaro

LE FIGARO: Le fils du guide libyen a annoncé la libération de trois chefs djihadistes et de deux cents militants.

Le régime libyen est décidé à pardonner à ses islamistes. Tripoli a annoncé mardi soir la libération de 214 militants de la cause djihadiste dont certains étaient incarcérés depuis plus de dix ans.

«C'est un moment historique», a affirmé Seif al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi, à l'origine de cet élargissement de masse des membres du Groupe islamique des combattants libyens (Gicl). Ce mouvement, un temps rallié à al-Qaida, fut très actif dans les années 1990. À ses côtés, en guise de symbole, s'affichaient Abdelhakim Belhaj, l'émir du Gicl, Khaled Chrif, son chef militaire, et Sami Saadi, l'idéologue, tous fraîchement libérés.

Cette ouverture est le point d'orgue de la politique de «réconciliation nationale» voulue par Seif al-Islam. «L'idée vient de l'Algérie qui a démontré qu'une telle mesure est possible sans apporter de changement au régime», souligne Luis Martinez, directeur de recherche au Centre d'études et de recherches internationales (Ceri). >>> Par Tanguy Berthemet | Jeudi 25 Mars 2010

Monday, September 14, 2009

L'inquiétante «salafisation» des esprits en Égypte

LE FIGARO: Le mois de ramadan met en évidence le développement de pratiques religieuses radicales dans un pays autrefois connu pour sa modération.

La rumeur s'est répandue comme une traînée de poudre, agitant les rédactions des journaux, alimentant les conversations dans les cafés et les familles : la police d'Assouan, au sud de l'Égypte, arrêterait les personnes qui ne respectent pas le jeûne du ramadan, en buvant, mangeant ou fumant dans la rue ! La «nouvelle» a provoqué une stupéfaction horrifiée chez les musulmans modérés.

Les défenseurs des droits de l'homme se sont emparés de l'affaire, dénonçant une dérive sans précédent dans le pays. «Le pouvoir veut donner des gages aux islamistes en se montrant plus religieux qu'eux», a accusé l'un d'eux. «Le jeûne n'est pas obligatoire», a rappelé un autre - ce qui n'est plus évident en Égypte, où la pression sociale et religieuse est telle qu'il est difficile de s'y soustraire, au moins en public.

L'ennui, c'est qu'en dépit de l'étrange mutisme du ministère de l'Intérieur sur le sujet il ne s'agit apparemment que d'une rumeur, inspirée, peut-être, par l'initiative individuelle d'un officier, ou par une campagne anticriminalité qui aurait été assimilée par les habitants d'Assouan au ramadan. Mais le fait qu'elle ait été jugée crédible est révélateur de l'évolution des mentalités dans une Égypte où la religion est devenue omniprésente, y compris sous ses formes les plus radicales, comme le wahhabisme ou le salafisme. Des pratiques «importées» >>> Tangi Salaün, au Caire | Vendredi 11 Septembre 2009

Égypte : La «salafisation» de la société

LE TEMPS: Le ramadan met en lumière le développement des pratiques religieuses radicales. Les autorités s’en inquiètent et ont placé les mouvements radicaux sous haute surveillance

La nuit est tombée sur Le Caire. Dans la pénombre, la foule se presse pour les prières de tarawih, des prières surnuméraires, non obligatoires, devenues ces dernières années un temps fort du mois de ramadan en Egypte. Ici et là, quelques croyants sont vêtus à l’occidentale. Mais la grande majorité porte une longue barbe, une djellaba courte pour les uns, une tunique passée par-dessus un pantalon pour les autres. Ou, du côté des femmes, le niqab, le voile intégral.

Loin de l’ambiance de fête créée par les fanous, les traditionnelles lanternes du ramadan, la mosquée elle-même respire l’austérité. Et pour cause: Al-Rayan est l’une des principales mosquées salafistes du Caire. Les tenants de cet islam sunnite rigoriste, inspiré de la vie des compagnons du Prophète, sont de plus en plus nombreux en Egypte et, pour eux, le ramadan est propice au prosélytisme.

«Quand je suis venue prier ici pour la première fois, on m’a donné des conseils vestimentaires pour être une bonne musulmane: couvrir entièrement mon corps, mes mains et mon visage, porter des chaussettes pendant la prière pour ne pas montrer mon talon», témoigne une jeune mère de famille. Les prêches sont l’occasion pour les imams salafistes de marteler leurs principes ultraconservateurs, comme le rejet de la télévision, de la musique ou de toute autre distraction moderne.

Le «niqab» banalisé

De plus en plus suivies, ces règles bouleversent la pratique religieuse des Egyptiens. Si l’Egypte est le berceau de l’islam politique, avec la création des Frères musulmans en 1928, et du djihadisme – l’Egyptien Ayman al-Zawahiri est le théoricien d’Al-Qaida et le bras droit d’Oussama ben Laden –, elle a longtemps été réputée pour sa tolérance et sa modération. Il y a quelques années encore, les Egyptiens regardaient avec étonnement les salafistes occidentaux, à l’apparence si reconnaissable, de plus en plus nombreux à venir étudier l’arabe en terre d’islam en Egypte. Aujourd’hui, les codes vestimentaires salafistes ou wahhabites, «importés» des pays du Golfe et du Pakistan, sont pourtant en passe de devenir la norme dans certains quartiers. >>> Tangi Salaün | Mardi 15 Septembre 2009

Friday, February 13, 2009

Des islamistes en cure de «dé-radicalisation» au Canada

Une mosquée de Toronto a développé un programme en douze points pour remettre dans le droit chemin des jeunes tentés par l'islam radical.

C'est une «cure de désintoxication» d'un nouveau genre. Un programme «en douze étapes», pour se débarrasser, progressivement, de son addiction… à l'islam radical. Pour la première fois au Canada, une mosquée de Toronto propose un programme de «dé-radicalisation», destiné à «traiter et conseiller» de jeunes musulmans attirés par l'idéologie d'al-Qaida.

«En tant que Canadiens de religion musulmane, notre ardent désir est de devenir les champions des valeurs antiterroristes», indiquent les responsables de la «cure». Selon eux, l'extrémisme peut être combattu théologiquement, en proposant au «patient» emmuré dans ses idées noires une autre interprétation de l'islam. >>> Stéphane Kovacs, envoyée spéciale au Canada | Vendredi 13 Février 2009

The Dawning of a New Dark Age (Paperback – Canada) >>>
The Dawning of a New Dark Age (Hardback – Canada) >>>

Tuesday, September 16, 2008

Les islamistes indiens sèment la mort à New Delhi

Photobucket
Photo grâce au Figaro

LE FIGARO: Cinq explosions ont tué une trentaine de personnes dans la capitale indienne.

C'était un samedi comme les autres. La capitale indienne, mégalopole de 14 millions d'habitants, vaquait à ses multiples occupations. Delhi est une ruche qui ne s'arrête jamais. En cette période de ramadan, il y avait en plus quelque chose de festif dans l'air. Comme à Karol Bagh, quartier populaire et très commerçant, où a éclaté la première bombe, sur le coup de 18 h 15. Quatre autres explosions ont suivi, dans un intervalle de quarante-cinq minutes environ. Dimanche encore, le bilan oscillait, selon les sources, entre 21 et 30 morts. Plus de cent personnes ont été blessées.

Du nord au sud de la capitale, ce sont des symboles d'une Inde en plein boom économique qui ont été visés : Barakhamba Road, un quartier d'affaires, où les tours de verre et d'acier abritent des banques et des bureaux ; Central Park, situé au milieu de la majestueuse Connaught Place, qui abrite sous ses arcades commerces et restaurants, des plus prestigieux aux petits étals des rues ; Greater Kailash, où la bourgeoisie de Delhi vient se fournir notamment en tissus d'ameublement et en vêtements. Le quartier regorge aussi de restaurants et de discothèques. Enfin, trois autres bombes ont été désamorcées, dont l'une à proximité d'India Gate, un arc de triomphe, point de départ de l'imposante avenue Raj Path, où se déroulent toutes les parades militaires. Les islamistes indiens sèment la mort à New Delhi >>> De Marie-France Calle, correspondante du Figaro à New Delhi | 15..09.2008

The Dawning of a New Dark Age (Paperback & Hardback) – India >>>