KOMITID : Les évêques catholiques du Sénégal ont dit leur refus de bénir des couples de même sexe, comme l'a récemment autorisé le Vatican sous conditions.
Les évêques catholiques du Sénégal ont dit leur refus de bénir des couples de même sexe, comme l’a récemment autorisé le Vatican sous conditions.
Dans un document publié le 18 décembre et approuvé par le pape François, le dicastère (ministère) pour la Doctrine de la Foi a autorisé la bénédiction des couples « irréguliers » aux yeux de l’Eglise, incluant les couples remariés et les couples de même sexe, à condition qu’elle soit donnée en dehors des rituels liturgiques.
Ce qui est largement considéré comme un changement doctrinal majeur a provoqué la réprobation de nombreux dignitaires catholiques en Afrique, à laquelle se joignent ceux du Sénégal. » | AFP | mardi 23 janvier 2024
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Tuesday, January 23, 2024
Tuesday, November 02, 2021
Abus sexuels : l’Eglise doit reconnaître sa responsabilité
LE MONDE : Réunis en assemblée plénière du 2 au 8 novembre, les évêques de France doivent tirer les conséquences du rapport Sauvé. De leur capacité à engager de profondes réformes dépend l’avenir de la première religion de France.
Editorial du « Monde ». Pour l’Eglise catholique, c’est peu de dire que le rapport Sauvé sur les abus sexuels commis en son sein, rendu public le 5 octobre, a fait l’effet d’une déflagration. La surprise est venue moins de la mise au jour d’un scandale déjà amplement connu, grâce aux témoignages des victimes, que de son ampleur – 216 000 personnes aujourd’hui majeures auraient été agressées sexuellement par des prêtres ou des religieux depuis 1950 – et du fait que l’Eglise soit désignée comme l’institution, en dehors de la famille, où de telles agressions sont de loin les plus fréquentes.
Dans l’Eglise, les abus sexuels ont un caractère « massif » et « systémique », a assené le rapport rédigé à la demande de l’épiscopat par l’ancien vice-président du Conseil d’Etat. Les évêques français, réunis à Lourdes du 2 au 8 novembre en assemblée plénière, vont devoir décider des mesures à prendre, non seulement pour réparer les vies blessées, mais aussi pour réformer le mode de fonctionnement d’une institution où la dissimulation et la non-dénonciation de délits et de crimes sexuels ont longtemps prévalu, et dont le discours sur la sexualité masque un immense malaise. » | ÉDITORIAL | mardi 2 novembre 2021
Editorial du « Monde ». Pour l’Eglise catholique, c’est peu de dire que le rapport Sauvé sur les abus sexuels commis en son sein, rendu public le 5 octobre, a fait l’effet d’une déflagration. La surprise est venue moins de la mise au jour d’un scandale déjà amplement connu, grâce aux témoignages des victimes, que de son ampleur – 216 000 personnes aujourd’hui majeures auraient été agressées sexuellement par des prêtres ou des religieux depuis 1950 – et du fait que l’Eglise soit désignée comme l’institution, en dehors de la famille, où de telles agressions sont de loin les plus fréquentes.
Dans l’Eglise, les abus sexuels ont un caractère « massif » et « systémique », a assené le rapport rédigé à la demande de l’épiscopat par l’ancien vice-président du Conseil d’Etat. Les évêques français, réunis à Lourdes du 2 au 8 novembre en assemblée plénière, vont devoir décider des mesures à prendre, non seulement pour réparer les vies blessées, mais aussi pour réformer le mode de fonctionnement d’une institution où la dissimulation et la non-dénonciation de délits et de crimes sexuels ont longtemps prévalu, et dont le discours sur la sexualité masque un immense malaise. » | ÉDITORIAL | mardi 2 novembre 2021
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