LE MONDE: Editorial. En choisissant de porter Armin Laschet, fidèle de la chancelière Angela Merkel, à la tête de leur parti, les conservateurs allemands réaffirment leur ancrage dans une ligne européenne et centriste.
Editorial du « Monde ». Quinze ans après l’élection d’Angela Merkel à la tête du gouvernement allemand, le congrès de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), vendredi 15 et samedi 16 janvier, avait un parfum d’adieu : « Selon toute vraisemblance, c’est mon dernier congrès en tant que chancelière », y a déclaré Mme Merkel, qui s’est engagée à quitter le pouvoir après les élections législatives du 26 septembre.
Si elle s’apprête à tourner la page des années Merkel, la droite allemande n’entend toutefois pas rompre avec le « merkélisme ». Armin Laschet, 59 ans, le nouveau président de la CDU, est un fidèle de la chancelière, dont il a toujours soutenu la politique, y compris quand elle se heurta à de vives critiques dans le parti, comme en 2015, lors de la crise des réfugiés. » | Éditorial | lundi 18 janvier 2021