La scène a fait l’ouverture du journal télévisé chinois, jeudi 8 décembre, à 19 heures. On y voit le Boeing 747 d’Air China transportant Xi Jinping, d’abord escorté par quatre avions de chasse dans le ciel saoudien puis, une fois posé sur le tarmac à Riyad, survolé par six autres jets, laissant dans leur sillage une traînée rouge et jaune, les couleurs du drapeau chinois. Dans le même temps, vingt et un coups de canon saluent alors l’arrivée du président chinois.
Même si ni le roi Salman, ni le prince héritier Mohammed Ben Salman (« MBS ») n’étaient présents sur le tarmac pour accueillir le numéro un chinois, l’Arabie saoudite a réservé à celui-ci des honneurs auxquels le président américain Joe Biden n’avait pas eu droit lors de sa visite en juillet. Jeudi, une autre vidéo montre Xi Jinping descendre de sa berline chinoise Drapeau rouge escortée d’une garde d’honneur à cheval jusqu’au palais royal et serrant longuement la main du prince héritier. » | Par Frédéric Lemaître (Pékin, correspondant) | vendredi 9 décembre 2022
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La majesté accordée à Xi Jinping par Mohammed bin Salman (MBS) lors de cette visite d'Etat n'augure rien de bon pour l'influence future des Etats-Unis, et par extension de l'Occident, dans le Golfe. L'éclipse future possible de l'influence américaine au Moyen-Orient laisse présager des changements majeurs à venir. – © Mark Alexander