LE FIGARO : ANALYSE - Loin d’être un exil, son palais de Palm Beach est devenu le centre de son contre-pouvoir.
L’émeute du 6 janvier 2021 aurait signifié la fin de n’importe quelle autre carrière politique. Dans les semaines suivantes, même celle de Donald Trump ne semblait pas avoir un grand avenir. À son départ de la Maison-Blanche le 20 janvier, jour de l’investiture de Joe Biden, seule une poignée de fidèles étaient allés le saluer à son décollage vers la Floride. Les principaux responsables républicains n’avaient alors pas de mots assez durs pour condamner ce président qui les avait conduits à la défaite, perdant la Maison-Blanche, la majorité au Sénat et celle à la Chambre des représentants, avant de susciter une émeute qui s’en était pris au symbole de la démocratie américaine.
L’image de l’ancien président était associée avec celles de ses partisans faisant irruption au Capitole en frappant des policiers avec les hampes de drapeaux américains. Le Parti républicain était pressé d’oublier cette journée funeste. Kevin McCarthy, le chef du groupe républicain à la Chambre, avait déclaré ne plus vouloir avoir affaire à Trump. Mitch McConnell, le puissant chef de file des républicains au Sénat, tenait l’ancien président comme «moralement responsable de la journée du 6 janvier. Le 13 février, les sénateurs républicains, à l’exception de sept d’entre eux, avaient néanmoins refusé de condamner Trump après sa deuxième destitution, certains espérant secrètement que l’ancien président se ferait oublier dans sa retraite de Mar-a-Lago, et que ses accusations de fraude s’éloigneraient avec lui. » | Par Adrien Jaulmes | mardi 4 janvier 2022
Réservé aux abonnés
Quel cauchemar ! Allons-nous vraiment être soumis à un autre terme de cet homme incompétent, perturbateur, corrompu et pugnace ? O mon Dieu d'amour et de grâce, s'il te plaît, épargne-nous tous ! – © Mark