En vingt-quatre heures, les deuxième et troisième plus grandes villes afghanes sont tombées aux mains des talibans. Jeudi, d’abord, Hérat, cité millénaire connue pour ses poètes et son architecture, dont la célèbre «mosquée bleue». Puis, vendredi, la guérilla fondamentaliste est entrée dans Kandahar, capitale de la province éponyme connue pour avoir été le berceau du mouvement.
Abdul Matin Amiri, journaliste à Kandahar et pourtant habitué à couvrir les zones de conflit, ne peut plus exercer son métier tant l’insécurité règne dans les rues de sa ville. «Je suis calfeutré à la maison. Avec ma femme, nous prions toute la journée pour que nos enfants s’en sortent vivants», écrit-il dans un message au Figaro, ajoutant qu’«on entend et on voit les tirs dans le ciel: c’est terrifiant». … » | Par Margaux Benn | vendredi 13 août 2021
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