Bruxelles
Surpris par la vitesse de la chute du gouvernement et des forces armées afghanes, les Européens ont pour priorité d’évacuer leurs ressortissants ainsi que le personnel afghan employé dans leurs missions diplomatiques. Une question de «devoir et dignité», plaide le président Emmanuel Macron.
Pour l’aspect pratique, c’est à l’Otan que la coordination se fait. Les alliés «travaillent sans relâche pour maintenir les opérations à l’aéroport de Kaboul», assurait Jens Stoltenberg après une réunion d’urgence ce mardi. «Environ 800 civils travaillant pour l’Otan sont restés pour assurer des fonctions cruciales, y compris le trafic aérien, la gestion des carburants et communication», explique le secrétaire général de l’Alliance, en plus des soldats américains, turcs, britanniques, français et autres qui sont sur place.
Si des avions allemands et néerlandais n’ont pas pu atterrir lundi soir, la situation se stabilise, permettant un «retour graduel» des opérations, confie un diplomate. Et les alliés vont multiplier les vols pour évacuer aussi vite que possible. Il faudra probablement parler avec les talibans pour assurer ces évacuations, pointe Josep Borrel, Haut Représentant de l’Union après une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, aussi ce mardi. » | Par Leonor Hubaut | Publié : mardi 17 août 2021 ; mis à jour : mercredi 18 août 2021
Réservé aux abonnés