LE POINT: À l'issue d'une rencontre à l'Élysée avec François Hollande, la présidente du FN affirme avoir demandé diverses mesures en réponse à cet attentat.
La présidente du FN Marine Le Pen a regretté vendredi être la seule responsable politique, selon elle, à parler de guerre contre le "fondamentalisme islamiste" après l'attentat contre Charlie Hebdo. À l'issue d'une rencontre à l'Élysée avec François Hollande, elle a également affirmé à la presse avoir demandé au chef de l'État diverses mesures en réponse à cette attaque sanglante de mercredi, dont la suspension de l'appartenance de la France à l'espace Schengen. D'après elle, "il faut se mettre en situation de répondre à la guerre déclarée par le fondamentalisme islamiste". "J'ai regretté d'ailleurs que ce mot n'ait pas été prononcé ni par lui ni par d'autres responsables politiques. La première des choses quand on veut mener la guerre, c'est d'être capable de savoir contre qui on se bat. On se bat contre une idéologie, celle du fondamentalisme islamiste. Ne pas le dire, c'est déjà une preuve de faiblesse", a accusé la fille de Jean-Marie Le Pen. » | Source AFP | vendredi 09 janvier 2015