"Nous sommes prêts à y aller." C'est en ces termes que le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a signifié mardi l'imminence de l'intervention militaire occidentale contre la Syrie, Washington accusant pour la première fois le régime syrien d'être responsable de l'usage d'armes chimiques le 21 août près de Damas. Or, en dépit des multiples déclarations occidentales depuis une semaine, aucune preuve ne vient pour l'heure confirmer sa responsabilité dans le "massacre de la Ghouta".
Pire, les plus grandes interrogations subsistent quant à l'intérêt réel du président syrien à mener un raid chimique d'ampleur, alors qu'il reprenait militairement l'avantage sur la rébellion et que les enquêteurs de l'ONU venaient d'arriver en Syrie. Que sait-on jusqu'ici de l'attaque du mercredi 21 août dernier ? » | Par Armin Arefi | mercredi 28 août 2013