LE POINT: Quatre-vingt-quatre personnes auraient été tuées par les forces de sécurité en Libye, selon un dernier bilan.
Les révoltes populaires contre les régimes autoritaires se sont étendues à travers le monde arabe vendredi, jour de grande prière, et ont été durement réprimées au prix de nombreux morts au Yémen, en Libye et à Bahreïn. Ces révoltes s'inspirent de celles qui ont entraîné la chute de Zine el-Abidine Ben Ali en Tunisie et de Hosni Moubarak en Égypte, faisant naître dans le reste du monde arabe l'espoir que la pression populaire apporte la démocratisation.
Le président américain Barack Obama a "condamné le recours à la violence" contre "les manifestants pacifiques" en Libye, ainsi qu'à Bahreïn et au Yémen, deux régimes alliés des États-Unis. Il s'est dit "profondément inquiet". La Grande-Bretagne a annoncé qu'elle annulait 44 contrats d'exportation de matériels de sécurité vers Bahreïn et huit contrats vers la Libye, pour éviter que ces matériels ne soient utilisés contre des manifestants. Et la Haut Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, a condamné les réactions "illégales et excessivement répressives" contre des "demandes légitimes". >>> Source AFP | Samedi 19 Février 2011
LE POINT: Mouammar Kadhafi confonté à une révolte populaire sans precedent : Le dirigeant libyen, au pouvoir depuis 40 ans, se voit confronté à une révolte comparable à celles qui ont eu lieu en Tunisie et en Égypte. >>> Source AFP | Samedi 19 Février 2011
THE DAILY TELEGRAPH: Libyan security forces killed 35 people in the eastern city of Benghazi late on Friday, Human Rights Watch cited hospital sources as saying, in the worst unrest of Muammar Gaddafi's four decades in power.
The New York-based watchdog said the killings on Friday took to 84 its estimate for the total death toll after three days of protests which were inspired by uprisings elsewhere in the Middle East but met with a fierce security crackdown.
The deaths in the city on Friday happened when security forces opened fire on people protesting after funeral processions for people killed in earlier violence, the group said. There has been no official word on the number of dead.
"We put out a call to all the doctors in Benghazi to come to the hospital and for everyone to give blood because I've never seen anything like this before," a senior hospital official in Benghazi said.
A Benghazi resident, who did not want to be identified, told Reuters by telephone from the city on Saturday: "There are still a large number of protesters standing in front of Benghazi court. They have decided they are not going to move."
The unrest has been centred in an around the city of Benghazi, about 600 miles east of the Libyan capital, but restrictions on media have made it difficult to establish the full extent of the violence. >>> | Saturday, February 19, 2011