LE MONDE: Le président Nicolas Sarkozy a déclaré dimanche 9 janvier depuis les Antilles que la France n'accepterait "jamais le diktat du terrorisme et des terroristes", après la mort de deux otages français au Niger, qualifié d'"acte barbare perpétré par des barbares"
"Ce crime odieux ne fait que renforcer la détermination de la France à lutter sans relâche contre le terrorisme et contre les terroristes. Les démocraties ne peuvent pas accepter cela", a déclaré M. Sarkozy au début de son discours de voeux aux Français d'outre-mer en Guadeloupe. "Les démocraties, c'est leur honneur, c'est leur noblesse, doivent lutter pied à pied contre ces barbares venus d'un autre âge qui veulent terroriser le monde entier", a conclu le chef de l'Etat.
UNION SACRÉE
Le sénateur PS Robert Badinter a estimé que "le président de la République a dit ce qu'il fallait dire" après l'enlèvement et le meurtre des deux Français. "La France est une cible. Nous sommes en présence d'une menace terroriste constante" et "on doit éliminer tout calcul politique. Le président de la République a dit ce qu'il fallait dire", a déclaré l'ancien garde des Sceaux sur sur France Inter, ITV, Le Monde, en jugeant que les "intégristes fanatiques islamiques sont en guerre contre la société occidentale". >>> LeMonde.fr | Dimanche 09 Janvier 2011