LE TEMPS: Le récent soutien du président Barack Obama à une entrée de l’Inde lors de sa visite à New Delhi relance le débat
Barack Obama ou Joseph Deiss? Chacun à sa manière, l’Américain et le Suisse sont appelés à inscrire quelques notes supplémentaires dans l’une des plus longues et des plus complexes partitions diplomatiques qui soient: la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies. Tout le monde, ou peu s’en faut, considère cette réforme inévitable, depuis des années. Plusieurs fois, elle a même donné le sentiment d’être à deux doigts de se réaliser. Aujourd’hui, plusieurs éléments pourraient jouer à nouveau en sa faveur. Ce sera peut-être à quitte ou double.
La liste fait rêver: aux côtés des cinq «Grands» (Etats-unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne), voici réunis l’Inde, le Brésil, l’Allemagne, l’Afrique du Sud, le Nigeria. Telle sera la composition du Conseil de sécurité l’année prochaine. Mais ce n’est là qu’un simple hasard. Et les nouveaux Etats, qui ne feront leur apparition qu’en tant que membres non permanents, repartiront une fois passée leur présence de deux années. A moins que… >>> Luis Lema | Lundi 22 Novembre 2010