20 MINUTES ONLINE: Barack Obama, qui doit constamment adapter son agenda à la marée noire du golfe du Mexique, risque de voir les prochains mois de sa présidence hantés par ce désastre.
La semaine du président des Etats-Unis aurait dû être consacrée à une tournée en Indonésie et en Australie, pour capitaliser sur le discours du Caire aux musulmans en 2009 et célébrer l'alliance stratégique avec Canberra.
Mais au lieu de cela, M. Obama effectuera lundi et mardi sa quatrième visite depuis début mai dans la région du Golfe, touchée par la pire catastrophe écologique jamais vécue par le pays.
De retour à la Maison Blanche, M. Obama devrait rencontrer mercredi le président de BP, Carl-Henric Svanberg, pour la première fois depuis le naufrage fin avril de la plateforme Deepwater Horizon exploitée par l'entreprise pétrolière britannique.
M. Obama n'a pas ménagé ses critiques envers la société, au point de perturber la «relation privilégiée» entre Washington et Londres. Au cours d'une conversation téléphonique de 30 minutes samedi, M. Obama a a assuré à M. Cameron que les critiques qu'il a exprimées contre BP «n'ont rien à voir avec l'identité nationale» de la Grande-Bretagne. >>> afp | Dimanche 13 Juin 2010