LE POINT: La Russie a sensiblement durci le ton mardi face à son allié iranien, condamnant sa décision d'enrichir de l'uranium sur son propre territoire et évoquant désormais ouvertement la possibilité de sanctions économiques contre Téhéran.
Traditionnellement alliée à l'Iran, pour qui elle construit la centrale nucléaire de Bouchehr et fournit le combustible nécessaire à son fonctionnement, la Russie a longtemps traîné les pieds pour de nouvelles sanctions, et cela bien que le conflit n'ait cessé de s'envenimer ces derniers mois. Mais l'annonce par le président Mahmoud Ahmadinejad dimanche du démarrage de la production d'uranium hautement enrichi (20 %) par l'Iran, au nez et à la barbe des puissances occidentales, a visiblement été mal accueillie en Russie, où plusieurs hauts responsables ont vivement réagi. >>> AFP | Mardi 09 Février 2010
LE POINT: Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a appelé mardi la communauté internationale à prendre des "sanctions paralysantes" et immédiates contre l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé.
"Je crois que ce qu'il faut à présent, c'est une action dure de la part de la communauté internationale", a déclaré Benyamin Netanyahou lors d'une rencontre à Jérusalem avec les ambassadeurs des pays de l'Union européenne. "Cela signifie non pas des sanctions modérées ou amoindries. Cela veut dire des sanctions paralysantes et ces sanctions doivent être appliquées immédiatement", a-t-il plaidé. "L'Iran est dans une course en avant pour produire des armes nucléaires avec un mépris impudent pour la communauté internationale. Celle-ci doit décider si elle veut sérieusement neutraliser cette menace pour Israël, pour la région et le monde entier", a ajouté le chef du gouvernement. "Il faut bien plus que des mots", a-t-il souligné. >>> AFP | Mardi 09 Février 2010