MAIL ONLINE: The euro fell for a second straight day today amid fears that economies of Portugal, Greece and Spain could collapse in a sea of debt.
In Europe, the FTSE 100 index of leading British shares was down 1.6 per cent, while Germany's DAX fell 1.3 per cent and the CAC-40 in France was 2.1 per cent lower.
The euro tumbled below $1.37, its lowest level since May 2009.
It also slumped against other safe-haven currencies like the Swiss franc, forcing the Swiss National Bank to take the unusual step of intervening in the market.
But the currency remained steady against sterling, reflecting the weakness of the British economy. >>> Lucy Farndon and Heath Aston | Friday, February 05, 2010
LE FIGARO: Face aux détériorations des finances publiques de plusieurs états de la zone euro, la monnaie européenne est passée à 1,3648 dollar ce vendredi matin.
L'euro est tombé vendredi à son niveau le plus bas depuis mai 2009. Ce matin, la monnaie unique enchaîne sa troisième séance de repli et est passé sous les 1,37 dollar, après avoir franchi en baisse le seuil des 1,38 dollar la veille (jeudi soir vers 22 heures). Il a atteint 1,3648 dollar vers 9 heures 30. C'est un niveau inédit pour la monnaie unique depuis le 9 mai.
Depuis le début de l'année, l'euro a cédé 2,5%.
Cette chute s'explique en particulier par l'inquiétude des cambistes due aux difficultés budgétaires de plusieurs pays de la zone euro. Beaucoup s'attendent à une intervention musclée de l'Europe, voire à un appel auprès du Fonds monétaire international (FMI), pour aider la Grèce à se sortir d'une crise budgétaire sans précédent.
Un autre sujet vient inquiéter l'euro sur le marché des devises, le cas de l'Espagne qui a très mal digéré la crise avec notamment un taux de chômage atteignant près de 20%. D'ailleurs Dominique Strauss-Kahn, le patron du FMI, a parlé ce jeudi sur RTL d'une crise «très forte en Espagne» et que le pays devait faire «un effort considérable» pour réduire les déficits publics. La dette publique espagnole s'est envolée un peu au-dessus des 60% du PIB en 2010 alors qu'en 2007 elle ne représentait que 36,2% du PIB. >>> Jean-Guillaume Brasseur (lefigaro.fr) | Vendredi 05 Février 2010