LE FIGARO: Des dirigeants d'une vingtaine de pays commémorent la libération du camp, il y a 65 ans.
Une centaine d'anciens prisonniers - contre deux mille il y a cinq ans - participent ce mercredi au 65e anniversaire de la libération d'Auschwitz-Birkenau. Dans quelques années, les derniers témoins de l'Holocauste auront disparu. Sans eux, quelle mémoire en garderons-nous ? À quoi sert le Musée d'Auschwitz, puisque d'autres génocides ont montré qu'il avait échoué dans sa mission de prévention ? Comment donc enseigner Auschwitz à des générations qui n'ont ou n'auront plus de lien direct avec cette tragédie ? C'est sur ces questions que les ministres de l'Éducation des pays membres de l'Union européenne, réunis exceptionnellement à Auschwitz, sont invités à plancher ce mercredi matin, en marge des cérémonies officielles auxquelles assisteront le président et le premier ministre polonais, Lech Kaczynski et Donald Tusk, le chef du gouvernement israélien Benyamin Nétanyahou et les délégués d'une vingtaine de pays. En l'absence du ministre de l'Éducation Luc Chatel, la France est représentée par le secrétaire d'État à la Défense Hubert Falco, accompagné de Simone Weil, de l'historien Serge Klarsfeld, de parlementaires et d'une trentaine de lycéens. >>> D’envoyée spéciale du Figaro à Auschwitz, Arielle Thedrel | Mardi 26 Janvier 2010