LE FIGARO: Le président syrien, reçu vendredi pour déjeuner à l'Élysée, a évoqué avec Nicolas Sarkozy la relance du processus de paix.
Convié vendredi à l'Élysée, deux jours après Benyamin Nétanyahou , le président syrien Bachar el-Assad a opposé une sèche fin de non-recevoir à l'offre de dialogue direct faite par Israël sur la question du plateau du Golan, occupé depuis 1967 et annexé en 1981 par l'État hébreu. «Ce qui nous manque, c'est un partenaire israélien qui est prêt à aller de l'avant et prêt à parvenir à un résultat», a dit Bachar el-Assad après s'être entretenu, vendredi, avec Nicolas Sarkozy. Une invitation à déjeuner et trois rangées de gardes républicains dans la cour de l'Élysée, le raïs syrien a été reçu avec les prévenances réservées à un invité qui compte.
C'était sa deuxième visite à Paris, après celle de juillet 2008, qui avait marqué son retour dans l'arène internationale. «Depuis, les relations avec la France se sont beaucoup améliorées et développées sur une base de franchise», s'est d'ailleurs félicité vendredi Bachar el-Assad. >>> Alain Barluet | Vendredi 13 Novembre 2009