LE POINT: La dissidente ouïghoure Rebiya Kadeer, accusée par Pékin d'avoir fomenté des violences en juillet dans le Xinjiang, s'est dite prête mardi à discuter directement avec les autorités chinoises de l'amélioration du sort de sa communauté et de son auto-détermination.
"Je suis prête à discuter avec les autorités chinoises des moyens de surmonter les erreurs politiques des 60 dernières années et oeuvrer en vue de réformes politiques", a-t-elle déclaré devant la commission des droits de l'Homme du Parlement européen à Bruxelles, où elle était invitée pour la première fois officiellement.
"Il est temps que le gouvernement chinois s'assoie pour discuter avec moi, avec sa sainteté le dalaï lama et tous les dirigeants des communautés chinoises non Hans (l'ethnie majoritaire en Chine, ndlr), qui ont été calomniés, emprisonnés et diffamés simplement parce qu'ils sont en désaccord avec la politique officielle", a-t-elle dit.
"Je souhaite que les autorités chinoises réduisent la tension au Turkistan oriental", le nom donné par les Ouïghours au Xinjiang, en engageant "un vrai dialogue avec les représentants du peuple ouïghours à l'étranger. >>> AFP | Mardi 01 Septembre 2009