LIBÉRATION: En visite à Tripoli (Libye), le président suisse Hans-Rudolf Merz a mangé son chapeau, jeudi, devant le Premier ministre du dictateur Muammar al-Kadhafi. Il a exprimé ses «excuses pour l’arrestation injuste de diplomates libyens par la police de Genève», en juillet 2008. Il y a un an, Hannibal Kadhafi, fils de son père, avait été brièvement arrêté dans un palace de Genève pour mauvais traitements sur deux de ses domestiques. L’affaire n’a cessé, depuis, d’empoisonner les relations entre les deux pays, la Libye retenant même deux hommes d’affaires suisses dans l’attente d’excuses officielles. Les sociétés suisses étaient par ailleurs interdites de séjour dans le pays des Kadhafi et les livraisons d’or noir libyen à destination de Berne avaient été suspendues. «Ces excuses sont un premier pas pour régler le problème», a assuré Tripoli. Mais la presse helvétique ne s’y est pas trompée qui s’insurgeait, vendredi, contre «l’humiliation» que constitue cette «capitulation» devant la Libye au mépris de l’état de droit. [Source: Libération] | Samedi 22 Août 2009
Sunday, August 23, 2009
LIBÉRATION: En visite à Tripoli (Libye), le président suisse Hans-Rudolf Merz a mangé son chapeau, jeudi, devant le Premier ministre du dictateur Muammar al-Kadhafi. Il a exprimé ses «excuses pour l’arrestation injuste de diplomates libyens par la police de Genève», en juillet 2008. Il y a un an, Hannibal Kadhafi, fils de son père, avait été brièvement arrêté dans un palace de Genève pour mauvais traitements sur deux de ses domestiques. L’affaire n’a cessé, depuis, d’empoisonner les relations entre les deux pays, la Libye retenant même deux hommes d’affaires suisses dans l’attente d’excuses officielles. Les sociétés suisses étaient par ailleurs interdites de séjour dans le pays des Kadhafi et les livraisons d’or noir libyen à destination de Berne avaient été suspendues. «Ces excuses sont un premier pas pour régler le problème», a assuré Tripoli. Mais la presse helvétique ne s’y est pas trompée qui s’insurgeait, vendredi, contre «l’humiliation» que constitue cette «capitulation» devant la Libye au mépris de l’état de droit. [Source: Libération] | Samedi 22 Août 2009