THE NEW YORK TIMES: WASHINGTON — President Obama branded Wall Street bankers “shameful” on Thursday for giving themselves nearly $20 billion in bonuses as the economy was deteriorating and the government was spending billions to bail out some of the nation’s most prominent financial institutions.
“There will be time for them to make profits, and there will be time for them to get bonuses,” Mr. Obama said during an appearance in the Oval Office with Treasury Secretary Timothy F. Geithner. “Now’s not that time. And that’s a message that I intend to send directly to them, I expect Secretary Geithner to send to them.”
It was a pointed — if calculated — flash of anger from the president, who frequently railed against excesses in executive compensation on the campaign trail. He struck his populist tone as he confronted the possibility of having to ask Congress for additional large sums of money, beyond the $700 billion already authorized, to prop up the financial system, even as he pushes Congress to move quickly on a separate economic stimulus package that could cost taxpayers as much as $900 billion.
This week alone, American companies reported as many as 65,000 job cuts, and public anger is rising over reports of profligate spending by banks and investment firms that are receiving help from the $700 billion bailout fund. About half of that money is still available, but the new administration has yet to announce how it will use it, and many analysts think it will take far more to stabilize the banking system. >>> By SHERYL GAY STOLBERG and STEPHEN LABATON | Thursday, January 29, 2009
leJDD.fr: Wall Street: Obama voit rouge
Rien ne va plus entre Wall Street et Barack Obama. Le 44e président des Etats-Unis a jugé tout simplement "honteux" les bonus versés par les groupes financiers à leurs salariés en 2008: 18,4 milliards de dollars. "C'est le comble de l'irresponsabilité", a-t-il insisté, appelant les "gens de Wall Street" à faire "preuve de retenue, de discipline et de davantage de sens des responsabilités".
18,4 milliards de dollars. C'est la somme de la discorde entre Barack Obama et Wall Street. Mercredi, les autorités de l'Etat de New York ont indiqué que les établissements de Wall Street avaient versé 18,4 milliards de dollars de primes à leurs salariés en 2008. Un chiffre certes en recul de 44% par rapport à 2007 - 32,9 milliards de dollars - mais qui reste le sixième record de l'histoire de Wall Street en valeur absolue. Le montant a de quoi surprendre en pleine crise économique et alors que l'administration Bush a lancé à l'automne un vaste plan de soutien au secteur financier d'une valeur totale de 700 milliards de dollars.
Selon le Wall Street Journal, l'équipe Obama envisage même de rajouter 1000 à 2000 milliards de dollars au plan Paulson. Dans ce contexte, on comprend bien pourquoi à la Maison blanche, ces primes ont dû mal à passer. Son nouveau pensionnaire a tout simplement jugé "honteux" le niveau des bonus en 2008. "Au moment où la plupart de ces institutions étaient près de s'effondrer et où elles demandent l'aide des contribuables pour les soutenir, et où les contribuables eux-mêmes sont dans une situation difficile parce que le système tout entier pourrait leur tomber sur la tête s'ils ne leur venaient pas en aide, c'est le comble de l'irresponsabilité, c'est honteux", a-t-il asséné. >>> Par Marianne ENAULT, leJDD.fr | Vendredi 30 Janvier 2009
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