Photo grâce au Figaro
LA JUSTICE et la diplomatie continuent leur cheminement parallèle. Tandis que la Cour suprême libyenne confirmait hier les peines de mort pour les cinq infirmières bulgares et le médecin d'origine palestinienne coupables, à ses yeux, d'avoir inoculé le virus du sida à plus de 400 enfants de l'hôpital de Benghazi, la Fondation Kadhafi, présidée par le fils du guide de la révolution, annonçait qu'un « compromis acceptable » avait pu être trouvé avec les familles des enfants contaminés. Celles-ci recevraient des compensations financières par le fonds spécial d'aide aux victimes créé en 2005 par Tripoli et Sofia, sous l'égide de l'Union européenne. Un tel accord pourrait inciter le Conseil supérieur des instances judiciaires libyennes, qui doit se réunir lundi, si ce n'est à annuler, au moins à commuer les peines capitales prononcées en peines de prison. Les infirmières bulgares s'en remettent aux politiques (suivant) De Christine Fauvet-Mycia
Mark Alexander