LE FIGARO: Son appui à la guerre américaine en Irak a plombé la réputation du nouvel envoyé spécial du Quartette.
« UN VA-T-EN GUERRE en Irak pour construire la paix israélo-palestinienne, c'est plutôt cocasse ! », réagissait hier un diplomate arabe, à l'annonce de la nomination de Tony Blair comme envoyé spécial du Quartette au Proche-Orient. Retardée par un mouvement d'humeur des Russes, la nomination de l'ex-premier ministre britannique a été confirmée hier par les États-Unis, la Russie, l'Europe et l'ONU. Sa mission consistera à aider le président palestinien Mahmoud Abbas à édifier les institutions indispensables à un futur État. Le monde arabe réservé sur la mission de Tony Blair au Proche-Orient (suivant) Par Georges Malbrunot
Mark Alexander