Tuesday, August 17, 2021
Queer Quote of the Day: Sir Ian McKellen on Coming Out
Diese zwei Männer haben sich schon geküßt. Nun haben sie das Gefühl, völlig zufrieden zu sein! Wonne! Siebter Himmel!
Les talibans imposent l’ordre islamiste à Kaboul
LE FIGARO : RÉCIT - À Kaboul, les vainqueurs tentent d’amadouer la population et les diplomates, mais en province les exactions se multiplient.
Le siège de Kaboul, tant redouté, n’a pas eu lieu. Les talibans y sont entrés comme dans tant d’autres villes afghanes ces derniers jours: sans fracas, triomphant d’avance, et sans faire face à aucune opposition de l’armée. Dans les rues, des blindés vides gisent encore, désertés par leurs occupants. Le président du pays avait filé dès dimanche matin au Tadjikistan avec ses proches conseillers, et de nombreux autres cadres du gouvernement afghan avaient aussi rejoint l’étranger. La place était vide, et les talibans l’ont prise. » | Par Margaux Benn | lundi 16 Août 2021
Le siège de Kaboul, tant redouté, n’a pas eu lieu. Les talibans y sont entrés comme dans tant d’autres villes afghanes ces derniers jours: sans fracas, triomphant d’avance, et sans faire face à aucune opposition de l’armée. Dans les rues, des blindés vides gisent encore, désertés par leurs occupants. Le président du pays avait filé dès dimanche matin au Tadjikistan avec ses proches conseillers, et de nombreux autres cadres du gouvernement afghan avaient aussi rejoint l’étranger. La place était vide, et les talibans l’ont prise. » | Par Margaux Benn | lundi 16 Août 2021
Michael Bolton: Drift Away
Monday, August 16, 2021
Disturbing Videos Show Chaos at Kabul Airport as Taliban Re-takes Afghanistan | Newsfeed
Incompetence is too mild a word to describe this utter failure and humiliation of the USA! So is the term ‘paper tiger’. This is a disaster of enormous and apocalyptic proportions; and no amount of positive spin put on it by politicians, of whichever stripe or position, will be able to change this fact. We have witnessed the humiliation of the world’s so-called ‘superpower’! – © Mark
Joe Biden Putting a Positive Spin on a Disaster!
This débâcle in Afghanistan has exposed the cracks, fissures and weaknesses of America today. The USA is looking more like a paper tiger with each passing day! It is a sad fact that the United Kingdom, if indeed that nomenclature is apt–it often feels more disUnited than United after Brexit!–has hitched its wagon to the USA and abandoned its brothers, sisters and allies in Europe, where its true loyalties lie and belong.
As much as I love America and Americans–indeed my late partner was an American, so no-one can accuse me of being anti-American–I cannot help but feel that my nation’s destiny lies in and with Europe, not with the USA. A transatlantic friendship and partnership with the USA is delightful and very welcome; however, our true destiny must lie with our brothers, sisters and close friends in Europe. Vive l’Europe ! Es lebe Europa! Long live Europe! – © Mark
Sur le tarmac de l’aéroport de Kaboul, des scènes de chaos et de désespoir
LE FIGARO : Les autorités américaines qui ont pris le contrôle du site désormais réservé aux seuls militaires, ont décidé, lundi en fin de matinée, de suspendre les vols, le temps de rétablir l’ordre.
L’image d’un gros hélicoptère Chinook survolant l’ambassade américaine à Kaboul avait déjà rendu évident le parallèle entre Kaboul 2021 et Saïgon 1975. Les scènes de chaos à l’aéroport Hamid-Karzaï résonnent plus encore avec celles du grand port vietnamien il y a près d’un demi-siècle. Le secrétaire d’État Antony Blinken a beau assurer sur CNN, que «ceci n’est pas Saïgon», rien n’y fait. «Si ce n’est pas un Saïgon 2.0, je ne sais pas ce que c’est», a taclé le député conservateur britannique Tobias Ellwood. » | Par Tanguy Berthemet | lundi 16 août 2021
L’image d’un gros hélicoptère Chinook survolant l’ambassade américaine à Kaboul avait déjà rendu évident le parallèle entre Kaboul 2021 et Saïgon 1975. Les scènes de chaos à l’aéroport Hamid-Karzaï résonnent plus encore avec celles du grand port vietnamien il y a près d’un demi-siècle. Le secrétaire d’État Antony Blinken a beau assurer sur CNN, que «ceci n’est pas Saïgon», rien n’y fait. «Si ce n’est pas un Saïgon 2.0, je ne sais pas ce que c’est», a taclé le député conservateur britannique Tobias Ellwood. » | Par Tanguy Berthemet | lundi 16 août 2021
Frédéric Chopin: Maurizio Pollini: Piano Concerto No. 1 in E Minor, Op. 11: Allegro maestoso – Philharmonia Orchestra / Paul Kletzki
Afghan Women Fear What Will Happen with the Taliban Once Again in Power
THE NEW YORK TIMES: A high school student in Kabul, Afghanistan’s war-scarred capital, worries that she now will not be allowed to graduate.
The girl, Wahida Sadeqi, 17, like many Afghan civilians in the wake of the U.S. troop withdrawal and ahead of a Taliban victory, keeps asking the same question: What will happen to me?
The American withdrawal, which effectively ends the longest war on foreign soil in United States history, is also likely to be the start of another difficult chapter for Afghanistan’s people.
“I am so worried about my future. It seems so murky. If the Taliban take over, I lose my identity,” said Ms. Sadeqi, an 11th grader at Pardis High School in Kabul. “It is about my existence. It is not about their withdrawal. I was born in 2004, and I have no idea what the Taliban did to women, but I know women were banned from everything.”
Uncertainty hangs over virtually every facet of life in Afghanistan. It is unclear what the future holds and whether the fighting will ever stop. For two decades, American leaders have pledged peace, prosperity, democracy, the end of terrorism and rights for women.
Few of those promises have materialized in vast areas of Afghanistan, but now even in the cities where real progress occurred, there is fear that everything will be lost when the Americans leave. » | Thomas Gibbons-Neff | Published: Sunday, August 15, 2021; updated: Monday, August 16, 2021
Le retour des talibans à Kaboul scelle la déroute des Occidentaux
LE FIGARO : Vingt ans après en avoir été chassés, les combattants islamistes ont repris la capitale afghane. Le président Ashraf Ghani a quitté le pays et reconnu la victoire des talibans.
Un commerçant de Kaboul recouvre préventivement de blanc des publicités où l’ont voit des visages de femmes. Twitter Lotfullah Najafizada
Kaboul est tombée en quelques heures, sans combattre, scellant la victoire complète des talibans. Dimanche matin, les miliciens islamistes étaient dans les faubourgs de la capitale, devenue non officiellement une ville ouverte. Quelques heures plus tôt, ils avaient libéré les prisonniers de Pul-e Charkhi, l’immense prison de la ville. Pour éviter des «pertes de civils innocents», les responsables talibans ont ordonné à leurs troupes de freiner leur avancée.
«L’émirat islamique ordonne à toutes ses forces d’attendre aux portes de Kaboul, de ne pas essayer d’entrer dans la ville»,, annonçait en fin de matinée, sur Twitter, Zabihullah Mujahid, un porte-parole du mouvement. Dans ce communiqué, il promettait aussi une prise dans le calme, sans aucune vengeance envers les militaires ou les fonctionnaires ayant servi les autorités. Il assurait que toute personne désireuse de quitter la ville, notamment les étrangers, n’en serait pas empêchée. Dans une intervention à la BBC, Suhail Shaheen, un autre porte-parole, a affirmé que les talibans désiraient une «transition pacifique» sans se presser, «dans les jours prochains». » | Par Tanguy Berthemet | Publié : dimanche 15 août 2021 ; mis à jour : lundi 16 août 2021
Kaboul est tombée en quelques heures, sans combattre, scellant la victoire complète des talibans. Dimanche matin, les miliciens islamistes étaient dans les faubourgs de la capitale, devenue non officiellement une ville ouverte. Quelques heures plus tôt, ils avaient libéré les prisonniers de Pul-e Charkhi, l’immense prison de la ville. Pour éviter des «pertes de civils innocents», les responsables talibans ont ordonné à leurs troupes de freiner leur avancée.
«L’émirat islamique ordonne à toutes ses forces d’attendre aux portes de Kaboul, de ne pas essayer d’entrer dans la ville»,, annonçait en fin de matinée, sur Twitter, Zabihullah Mujahid, un porte-parole du mouvement. Dans ce communiqué, il promettait aussi une prise dans le calme, sans aucune vengeance envers les militaires ou les fonctionnaires ayant servi les autorités. Il assurait que toute personne désireuse de quitter la ville, notamment les étrangers, n’en serait pas empêchée. Dans une intervention à la BBC, Suhail Shaheen, un autre porte-parole, a affirmé que les talibans désiraient une «transition pacifique» sans se presser, «dans les jours prochains». » | Par Tanguy Berthemet | Publié : dimanche 15 août 2021 ; mis à jour : lundi 16 août 2021
Svjatoslav Richter: Rachmaninoff – Klavierkonzert Nr.2 in c-moll / Piano-Concerto No.2 in C minor; Op. 18
Spain on a Fork: Spanish Onion Rice with Garlic Sauce | A Simply Delicious Recipe
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For Biden, Images of Defeat He Wanted to Avoid
THE NEW YORK TIMES: President Biden will go down in history, fairly or unfairly, as the president who presided over a humiliating final act in the American experiment in Afghanistan.
Rarely in modern presidential history have words come back to bite an American commander in chief as swiftly as these from President Biden a little more than five weeks ago: “There’s going to be no circumstance where you see people being lifted off the roof of an embassy of the United States in Afghanistan.”
Then, digging the hole deeper, he added, “The likelihood there’s going to be the Taliban overrunning everything and owning the whole country is highly unlikely.”
On Sunday, the scramble to evacuate American civilians and embassy employees from Kabul — the very image that Mr. Biden and his aides agreed they had to avoid during recent meetings in the Oval Office — unfolded live on television, not from the U.S. Embassy roof but from the landing pad next to the building. And now that the Afghan government has collapsed with astonishing speed, the Taliban seem certain to be back in full control of the country when the anniversary of the Sept. 11, 2001, attacks is commemorated less than a month from today — exactly as they were 20 summers ago.
Mr. Biden will go down in history, fairly or unfairly, as the president who presided over a long-brewing, humiliating final act in the American experiment in Afghanistan. After seven months in which his administration seemed to exude much-needed competence — getting more than 70 percent of the country’s adults vaccinated, engineering surging job growth and making progress toward a bipartisan infrastructure bill — everything about America’s last days in Afghanistan shattered the imagery. » | David E. Sanger | Sunday, August 15, 2021
The Tragedy of Afghanistan
THE NEW YORK TIMES: The rapid reconquest of the capital, Kabul, by the Taliban after two decades of a staggeringly expensive, bloody effort to establish a secular government with functioning security forces in Afghanistan is, above all, unutterably tragic.
Tragic because the American dream of being the “indispensable nation” in shaping a world where the values of civil rights, women’s empowerment and religious tolerance rule proved to be just that: a dream.
This longest of American wars was code-named first Operation Enduring Freedom and then Operation Freedom’s Sentinel. Yet after $83 billion and at least 2,448 American service members’ lives lost in Afghanistan, it is difficult to see what of lasting significance has been achieved.
It is all the more tragic because of the certainty that many of the Afghans who worked with the American forces and bought into the dream — and especially the girls and women who had embraced a measure of equality — have been left to the mercy of a ruthless enemy. » | The Editorial Board | Sunday, August 15, 2021
Afghanistan: la faillite colossale du renseignement américain
LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Malgré les mises en garde contre les conséquences d’un retrait militaire unilatéral, aucun analyste n’avait prévu que le régime s’effondrerait aussi vite.
À Kaboul, dimanche, un hélicoptère de transport de l’armée américaine survole l’ambassade des États-Unis, dont le personnel a été évacué vers l’aéroport. WAKIL KOHSAR/AFP
L’effondrement du régime de Kaboul vient de prendre par surprise les Américains en pleine opération d’évacuation de leurs derniers personnels de la capitale afghane. Après dix-neuf ans de présence, malgré les gigantesques sommes dépensées dans la guerre la plus longue de leur histoire, les responsables américains se sont montrés une nouvelle fois incapables de comprendre les dynamiques à l’œuvre dans ce pays complexe. Dans la longue liste des erreurs commises depuis le début de leur intervention, la faillite du renseignement reste la plus accablante.
De nombreuses voix avaient pourtant mis en garde contre les conséquences d’un retrait militaire unilatéral et sur la faiblesse politique et militaire du gouvernement afghan. Mais Joe Biden, poursuivant la politique de Donald Trump, avait choisi de passer outre, décidé à mettre fin à la présence américaine en Afghanistan. » | Par Adrien Jaulmes, Correspondant à Washington | Publié : dimanche 15 août 2021 ; mis à jour : lundi 16 août 2021
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L’effondrement du régime de Kaboul vient de prendre par surprise les Américains en pleine opération d’évacuation de leurs derniers personnels de la capitale afghane. Après dix-neuf ans de présence, malgré les gigantesques sommes dépensées dans la guerre la plus longue de leur histoire, les responsables américains se sont montrés une nouvelle fois incapables de comprendre les dynamiques à l’œuvre dans ce pays complexe. Dans la longue liste des erreurs commises depuis le début de leur intervention, la faillite du renseignement reste la plus accablante.
De nombreuses voix avaient pourtant mis en garde contre les conséquences d’un retrait militaire unilatéral et sur la faiblesse politique et militaire du gouvernement afghan. Mais Joe Biden, poursuivant la politique de Donald Trump, avait choisi de passer outre, décidé à mettre fin à la présence américaine en Afghanistan. » | Par Adrien Jaulmes, Correspondant à Washington | Publié : dimanche 15 août 2021 ; mis à jour : lundi 16 août 2021
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Chinas Schadenfreude
FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG: Peking sieht im Scheitern der Militärintervention in Afghanistan einen Beleg für die schwindende Macht Amerikas – und hofft darauf, dass US-Verbündete wie Taiwan das Vertrauen in Washington verlieren.
Der chinesische Propaganda-Apparat konnte sich am Montag die Schadenfreude über den amerikanischen Gesichtsverlust in Afghanistan nicht verkneifen. „Chinesische Internetnutzer machen Witze darüber, dass die Machtübergabe in Afghanistan sogar noch reibungsloser vonstattengeht als die Übergabe der Präsidentschaft in den Vereinigten Staaten“, schrieb der einflussreiche Chefredakteur der Parteizeitung Global Times, Hu Xijin, auf Twitter.
Die Volkszeitung, die offizielle Stimme der Kommunistischen Partei, berief sich ebenfalls auf den angeblichen Volksmund und kommentierte, „die zwanzig Jahre Krieg enden wie ein Witz. Amerikanische Soldaten sind für nichts gestorben. Die Taliban sind zurück und der einzige Unterschied ist, dass viele Menschen gestorben sind und amerikanische Steuerzahler ihr Geld verschwendet haben, indem sie die militärisch-industriellen Tycoons gefüttert haben“. Jene Menschen, die fest an die USA geglaubt hätten, seien „von den Amerikanern wie Müll entsorgt worden“, schrieb die Volkszeitung weiter. Die Global Times nannte die Machtübernahme der Taliban in einem Kommentar „die klarste Demonstration der amerikanischen Kraftlosigkeit“. Das Land sei nicht mehr als ein „Papiertiger“.
Mehr als nur Propaganda?
Die Bilder von der hastigen Evakuierung der amerikanischen Botschaft in Kabul passen ins offizielle chinesische Narrativ, wonach „der Osten aufsteigt und der Westen absteigt“. Sie werden wohl in den Kanon der Bilder und Erzählungen aufgenommen, die von Peking seit Monaten verbreitet werden, um die eigene vermeintliche Stärke zu zelebrieren. Etwa die Bilder vom Sturm auf das Weiße Haus und die Statistik der an Corona verstorbenen Amerikaner. » | Von Friederike Böge, Peking | Montag, 16. August 2021
Kabul’s Sudden Fall to Taliban Ends US Era in Afghanistan
THE NEW YORK TIMES: A takeover of the entire country was all but absolute as the Afghan government collapsed and the U.S. rushed through a frenzied evacuation.
Taliban fighters in Kabul, the capital, on Sunday on a Humvee seized from Afghan forces. The speed of the Taliban’s sweep through the country startled American officials. Credit...Jim Huylebroek for The New York Times
Taliban fighters poured into the Afghan capital on Sunday amid scenes of panic and chaos, bringing a swift and shocking close to the Afghan government and the 20-year American era in the country.
President Ashraf Ghani of Afghanistan fled the country, and a council of Afghan officials, including former President Hamid Karzai, said they would open negotiations with the Taliban over the shape of the insurgency’s takeover. By day’s end, the insurgents had all but officially sealed their control of the entire country.
The speed and violence of the Taliban sweep through the countryside and cities the previous week caught the American military and government flat-footed. Hastily arranged American military helicopter flights evacuated the sprawling American Embassy compound in Kabul, ferrying American diplomats and Afghan Embassy workers to the Kabul military airport. At the civilian airport next door, Afghans wept as they begged airline workers to put their families on outbound commercial flights even as most were grounded in favor of military aircraft.
Amid occasional bursts of gunfire, the whump of American Chinook and Black Hawk helicopters overhead drowned out the thrum of traffic as the frenzied evacuation effort unfolded. Below, Kabul’s streets were jammed with vehicles as panic set off a race to leave the city.
Two decades after American troops invaded Afghanistan to root out Qaeda terrorists who attacked on Sept. 11, 2001, the American nation-building experiment was in ruins — undercut by misguided and often contradictory policies and by a relentless insurgency whose staying power had been profoundly underestimated by U.S. military planners. » | By David Zucchino | Sunday, August 15, 2021
Photographs by Jim Huylebroek and Kiana Hayeri
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Taliban fighters poured into the Afghan capital on Sunday amid scenes of panic and chaos, bringing a swift and shocking close to the Afghan government and the 20-year American era in the country.
President Ashraf Ghani of Afghanistan fled the country, and a council of Afghan officials, including former President Hamid Karzai, said they would open negotiations with the Taliban over the shape of the insurgency’s takeover. By day’s end, the insurgents had all but officially sealed their control of the entire country.
The speed and violence of the Taliban sweep through the countryside and cities the previous week caught the American military and government flat-footed. Hastily arranged American military helicopter flights evacuated the sprawling American Embassy compound in Kabul, ferrying American diplomats and Afghan Embassy workers to the Kabul military airport. At the civilian airport next door, Afghans wept as they begged airline workers to put their families on outbound commercial flights even as most were grounded in favor of military aircraft.
Amid occasional bursts of gunfire, the whump of American Chinook and Black Hawk helicopters overhead drowned out the thrum of traffic as the frenzied evacuation effort unfolded. Below, Kabul’s streets were jammed with vehicles as panic set off a race to leave the city.
Two decades after American troops invaded Afghanistan to root out Qaeda terrorists who attacked on Sept. 11, 2001, the American nation-building experiment was in ruins — undercut by misguided and often contradictory policies and by a relentless insurgency whose staying power had been profoundly underestimated by U.S. military planners. » | By David Zucchino | Sunday, August 15, 2021
Photographs by Jim Huylebroek and Kiana Hayeri
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