LE MONDE : La pandémie de Covid-19 entraîne une demande grandissante pour les résidences secondaires en bord de mer. La Bretagne est de plus en plus recherchée, à l’inverse de la région PACA en perte de vitesse.
Dans les grandes villes, la tendance est à l’exode depuis le début de la crise sanitaire. Conséquence, les prix de l’immobilier s’emballent sur les littoraux français, selon une étude publiée vendredi 2 juillet par Meilleurs Agents.
Au palmarès des plus fortes hausses, citons la Bretagne (+ 7,2 % en un an, à 2 996 euros du mètre carré), la Manche (+ 5,9 %, à 3 110 euros du mètre carré) et la côte Atlantique (+ 5,6 %, à 4 372 euros du mètre carré). « La Bretagne et la Manche sont des territoires où les prix n’ont rien à voir avec la Provence-Alpes-Côte d’Azur [PACA] ni même le Sud-Ouest, il y a donc un effet de rattrapage », explique Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.
Les stations balnéaires de la Manche séduisent les Parisiens par leur facilité d’accès : à peine trois heures de voiture séparent la capitale du Touquet-Paris-Plage, la station manchoise la plus chère (6 544 euros du mètre carré en moyenne). » | Par Isaline Thomas | Samedi 10 juillet 2021