LE MONDE : Alors qu’un vaste projet de loi comportant plus de 600 articles est en discussion au Parlement, le gouvernement a reculé sur certains points, mais n’envisage pas de dialoguer avec la Confédération générale du travail, la première force syndicale du pays.
Un record de précocité. Mercredi 24 janvier, soit seulement quarante-cinq jours après son arrivée au pouvoir, le président ultralibéral argentin, Javier Milei, était confronté à sa première grève générale. Du jamais-vu depuis le retour à la démocratie, en 1983. La principale centrale syndicale du pays, la Confédération générale du travail (CGT, revendiquant 7 millions d’affiliés) et d’autres syndicats et organisations de gauche appelaient à des rassemblements massifs dans Buenos Aires et dans d’autres villes du pays, contre le démantèlement de l’Etat voulu par le gouvernement. » | Par Flora Genoux (Buenos Aires, correspondante) | jeudi 25 janvier 2024 [€]